Art Rock 2017: Interview de Coely

C’est après des bouchons et du stress, de peur d’arriver en retard, que nous nous sommes pointés à notre Interview avec Coely. Nouveau talent de la scène Belge, pote avec Roméo Elvis. Elle nous a décrit son parcours en tout humilité avec les pieds bien ancrés sur terre.


On a commencé par discuter de ses inspirations, comment elle compose et comment ça c’est passé.

Toute ma vie m’inspire, ce que j’ai vécu. Je dis toujours la vérité, le beat, la production, si ça me parle, j’écris dessus. D’autres artistes que j’écoute, que j’écoutais quand j’étais plus jeune m’inspirent aussi beaucoup : Lauryn Hill, Erykah Badu , Whitney Houston, Kendrick Lamar. J’ai une playlist de ouf. J’aime découvrir des nouveaux trucs, ça passe vite maintenant. Il y a pleins de musique, tu dois être connecté de partout.

Issue des quartiers elle nous explique qu’elle a commencé à chanter depuis très jeune. C’est grâce à ses potes, qui sont maintenant ses producteurs, qu’elle s’est vraiment lancée. Après quelques défis entre potes, elle a improvisé un petit morceau et a impressionné tout le monde, prouvant ainsi qu’elle avait sa place dans le « game ». Comme je disais, ce qui nous a frappé, c’est la simplicité dans son élocution, nous avions vraiment l’impression de parler avec une pote qu’on a pas vu depuis longtemps. On a même partagé le concert de Roméo Elvis qui était programmé avant elle dans la foule, comme si elle n’était rien de plus qu’une personne lambda. Ce que nous sommes tous bien sûr au final, artiste ou pas, on est tous pareil. C’est ce qu’elle a bien fait de rappeler.

Y’a un publique jeune, d’autres artistes quelle connaît y sont programmés. C’est un festival pour tout le monde c’est très cool, elle n’est pas trop stressée. Je rap en Anglais, chante en Anglais. Mon publique est très hétéroclite. De 6 ans à 80 ans. J’ai des gens qui m’ont déjà dit : « Je n’aime pas le hip hop, mais c’est cool ce que tu fais », et ça tu vois si tu peux le tirer vers toi . Ce sont les gens normaux mon publique. Pas des hipsters ou autres.

Quand on l’écoute on se rend compte qu’elle part dans toutes les directions, ça va du rap bien vénère à la Nicky Minaj ( époque Monster nous précise-t-elle ) à de la soul, RNB plus proche d’une Beyoncé. Ça peut plaire à tout le monde, à tous les amoureux de la musique urbaine. Venant d’un milieu plutôt modeste, elle sait faire vibrer la corde sensible des personnes. Chose peu commune dans ce genre de registre.

Donc on est 4 personnes, moi et mes producteurs, on fait tout ensemble. Si j’ai l’inspiration, je fais, sinon ils m’aident. C’est une famille, on s’énerve, on s’aime et on travaille ensemble. Quand j’étais plus jeune, la musique c’était déjà tout, je chantais à l’église, à la chorale.

Parce que oui il faut rappeler que sur scène il y a l’artiste, mais derrière, il y a toute une équipe. C’est ce liens fort et de longue date qui créé cette patte authentique au personnage. Chose qui différencie du Rap Français ou tout le monde se concurrence.

Si ça marche si bien en Belgique c’est aussi parce qu’on s’entraide et qu’on se respecte.

Elle nous a confié plusieurs de ses anecdotes de Festival, comme quoi elle a partagé plusieurs moments avec d’autres grands rappeurs belges

On espère la revoir bientôt ! D’ailleurs elle a sorti un album qui défonce tout sur son passage. On vous invite à l’écouter, il est déjà en boucle dans nos MP3

 

 

Des P’tits Bisous

Written By: L'Hermite Sombre

No Comments

Leave a Reply