4 Sans Team

4 Sans Team : « On profite de chaque moment » [BARS EN TRANS]

Malgré leur jeune âge, je suis resté impressionnée par ses 5 gars qui sont en train de vivre leur rêve. Seule, devant 4 Sans Team, cela a été un plaisir de discuter de leurs nouvelles expériences. J’espère que cela vous plaira aussi.


Vous vous êtes formé quand concrètement ?

Depuis fin mai 2015. Ça fait environ 1 an et demi.

Comment tout a commencé ?

Mathéo : On s’est tous retrouvés à Rennes vers la seconde. Il y a Hugo qui connaissait un peu Enzo qui faisait de la musique depuis quelques temps déjà. Il faisait de la musique électro.

Hugo : Au tout début, on était 3 (Hugo, Mathéo et Enzo). J’ai contacté Enzo concernant ses instrus et Mathéo s’était dit qu’il allait faire son devoir en rappant. Je me suis dit pourquoi pas, moi aussi ! On a commencé nos freestyles comme ça et quelques jours plus tard, Baptiste arrive et on enregistre un son. Benoît a suivi tout simplement au 2ème son. On est tous devenu potes avec la même philosophie au niveau du rap. On s’est dit pourquoi pas nous. C’est venu naturellement.

De gauche à droite : Benoît, Mathéo, Hugo, Enzo et Baptiste

4 Sans Team, un jeu de mot c’est bien ça ?

Hugo : Alors ça c’est moi. J’ai un humour qui ne fait rire que moi (rires). Donc on était 4 sans team donc 4 rappeurs, 4 jeunes un peu perdus. Donc sans groupe (team en anglais) mais aussi pour 4 centimes car on a jamais voulu mettre d’argent dans le groupe et c’est toujours le cas. Avant, on avait pas de moyens et pas d’équipe et maintenant on a une équipe et toujours pas de moyens (rires).

Vous êtes donc 5, 4 qui rap et un qui travaille les beats ?

4ST : C’est ça, même si parfois il (Enzo) rap lui aussi, de plus en plus. Même plutôt bien !

Donc vous avez fait la Fête de la Musique de Rennes, les Bars en Trans. De nouveaux concerts pour la suite ?

M : Au niveau des concerts ce n’est pas encore sûr. Mais on a des petits projets qui arrivent sur Rennes. 4Bis, Antipode MJC, on va sûrement y faire des concerts dans pas longtemps. Sinon on continue à aller chercher les tremplins, d’essayer de se faire connaître.

Ça vous fait quoi de passer de la chambre entre potes à la scène avec une centaine de personnes ?

4ST : Ça fait un choc ! Les 30 premières secondes sont les plus dures mais après c’est un vrai bonheur. On profite de chaque moment. On a découvert la scène grâce au tremplin Emergenza. On a commencé au 4Bis. Ensuite, on a fait un concert à L’Etage. Après on a posé notre candidature à la Fête de la Musique. C’était notre meilleur souvenir à Rennes, notre vraie rentrée sur scène.

4 Sans Team posé à la Gare de Rennes

Quelles sont vos inspirations et vos influences ?

4ST : On écrit par rapport à notre vécu, aux sujets de société, notre avis sur la question. Concernant les inspirations on est assez différents. Cela reste dans le rap mais tout dépend le style. Pour Mathéo, c’est plus du Booba, Kery James, PNL. Pour Baptiste, c’est la diversité du rap qui l’intéresse. Hugo était plus rock et à commencer le rap plus tard, au lycée. Il est donc moins rap auto-tuné contrairement à Mathéo et plus du rap engagé. De base, Enzo composait plus électro mais quand ils ont commencé le rap; il était tranché entre la trap et le rap « old school ». Aujourd’hui, l’instru 4 Sans Team commence à se dessiner. Benoît quant à lui était plus rap commercial au début mais Baptiste lui a fait découvrir Disiz et le monde de l’écriture s’est ouvert à lui. Chacun trouve son compte dans les morceaux, même si cela ne plaît pas toujours à tout le monde.

Vous habitez tous à Rennes, que pensez – vous de la ville  ?

4ST : C’est une belle ville. Pour la culture c’est génial. Il y a toujours des choses à faire. C’est à échelle humaine et c’est super vivant.

Un p’tit mot pour Le P’tit Rennais ?

Merci au P’tit Rennais, et suivez nous sur les réseaux !

B : Je cherchais un jeu de mot avec Le P’tit Rennais pour la fin mais je ne trouve pas … (rires)

Written By: Cécile

Le plus important pour moi, c’est d’être soi-même et de rester fidèle à cette pensée. Une description est difficile à faire, c’est dire qui on est alors qu’on ne le sait même pas totalement. Je sens qui je suis mais mettre des mots sur cette sensation me dépasse. Je sais que je suis là pour mes amis, que j’aime mes proches et que je suis sacrément curieuse et bavarde. Mais, je ne sais pas tout sur moi, et ça l’avenir me le dira, je n’attends que ça.

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