Retour sur Chauffer dans la Noirceur, THE festival qui ouvre l’été

Dans un décor vierge de toute présence civilisationnelle, se trouvait THE festival de ce début d’été. Alors que les esprits sortent du monde stressant du travail, Chauffer dans la Noirceur nous a donné une bonne grosse dose de good vibes. Retour sur ce bourlingage non contrôlé dans la campagne normande.


C’est à Montmartin-sur-Mer, non loin de Granville et de la plage, que s’est déroulé ce rendez-vous tant attendu pour beaucoup de gens de la région. Comme tous les ans, je pense que personne n’a été déçu. D’ailleurs, c’était peut-être le moment le plus endiablé des vacances de certains, et pas seulement parce qu’on a tous vécu, entre amis, la victoire des Bleus. Je garderai toujours le souvenir de Catherine Ringer qui, juste avant le match, est venue chauffer une foule en délire en entonnant la Marseillaise à sa sauce, entrecoupée de FOOT-FOOT-FOOT. Un moment totalement absurde mais tellement drôle !

Je ne sais pas si je vais réussir à énoncer le déroulé de ce festival dans une chronologie claire et précise. Tout est allé très vite, dans un climat de bienveillance totale. Car si c’est avant tout un festival de musique, Chauffer dans la Noirceur regroupe bien d’autres choses. C’est surtout une flopée de bénévoles ultra chaleureux et une marée de festivaliers qui n’attendent qu’une chose : se marrer avec vous, sous le soleil.

Chauffer dans la Noirceur, une programmation toujours plus impressionnante

Commençons par la programmation. Disons que cette année, c’était plutôt violent, avec pas mal de groupes punk. Mention spéciale à Cocaïne Piss, qui a mis le feu devant un public de quelques clampins. La chanteuse a tout retourné, accompagnée d’une saxophoniste qui nous sortait des envolées de free jazz des étoiles. Grosse surprise aussi de Catherine Ringer, qui continue de donner au public d’une façon fabuleuse. Elle est ce que j’appelle une grande dame. Loin des paillettes, proche du public, elle mérite un grand merci. En revanche, Rock’n’Roll Wrestling Bash a été ma petite déception. Peut-être que j’en attendais trop, ou que j’espérais autre chose. Enfin, Scarlxrd, évidemment, qui a mis un gros bazar de turn up avec sa trap de l’espace.

Bourkar et DJ toilettes, partenaires des moments d’euphorie

Je pourrais aussi vous parler du Bourkar, unique au monde puisqu’il est issu d’un pays imaginaire, Citudor, une île fictive avec son hymne, son drapeau et… son sport. Un mélange de rugby et de handball créé dans l’idée d’un rassemblement d’esprits fous. On peut y participer sur la plage, d’autant plus qu’il s’agit d’un moment fédérateur. À tel point que les rendez-vous se succèdent d’année en année pour la revanche. C’est une véritable institution qui revient depuis déjà pas mal d’années.

Il y a aussi le DJ toilettes, autre véritable institution du festival Chauffer dans la Noirceur. Tout le monde se retrouve pour danser le limbo et la macarena dans la joie et la bonne humeur dans les toilettes du festival. L’odeur n’y est pas toujours agréable, mais l’ambiance reste toujours au top.

Des surprises, des ondes positives et des souvenirs, la combinaison parfaite pour un bel été

Un grand merci aussi aux jeunes danseurs de Sarcelles, venus pour nous enjailler tout l’après-midi.

Vous l’aurez compris, Chauffer dans la Noirceur est un festival réservant des surprises à chaque coin de tente. Une clé des champs qui vient noblement ouvrir les portes de notre été. On en finit rougi par l’émotion et le soleil, mais le cœur léger et rempli de souvenirs gravés pour longtemps.

En résumé, MERCI Chauffer dans la Noirceur d’exister et d’être fidèle au poste pour nous partager ta good vibes année après année. Le rendez-vous est pris pour l’an prochain !

Photographies de Valentin Asselain

Written By: L'Hermite Sombre

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