Festival du Bout du Monde – Jour 1

Ce week-end du 5 aout se déroulait la 18ème édition du Festival du Bout du Monde sur la Presqu’île de Crozon, à la pointe Ouest de la Bretagne, que l’on pourrait qualifier littéralement de bout du monde. Découvertes musicales, surprises, bonne ambiance et magnifique temps furent au programme de 3 jours de fête !


Après plusieurs heures de route vendredi au travers de la Bretagne et sa pluie légendaire, l’arrivée à la Presqu’île de Crozon sonna comme un miracle : ciel dégagé et bleu, peu de vent et température estivale ! Curieusement pour un festival, ou miraculeusement pourrait-on dire grâce à une organisation au top, aucun ralentissement pour accéder aux parkings et au site du festival, serait-ce parce que j’ai pris l’accès bénévole, que sais-je ? Voiture garée et première bière à la main, je regarde le programme de ce vendredi soir.

L’ADN du Festival du Bout du Monde est sa programmation internationale, unique et éclectique. En effet, je ne fus pas déçu ! Du blues psychédélique de Mauritanie avec Noura Mint Seymali, de la pop festive avec les Espagnols Oques Grasses, de la musique psychédélique d’Auvergne (?!) avec Super Parquet, une fanfare techno allemande, tout un programme ! La soirée s’annonce pour le moins variée et remplie de découvertes et de surprises.

Après avoir raté de peu les Japonais Gocoo et leurs 40 percussions sur scène, je me dirige vers la scène secondaire pour écouter Super Parquet et découvrir ce qu’est de la musique psychédélique d’Auvergne. Finalement, c’est un joyeux bordel mélodieux, entre musique traditionnelle et expérimentations électroniques, composé d’une cornemuse, d’un banjo, d’une boite à bourdons et de synthés et autres instruments électroniques, qui envoûte le public dans une sorte de fête de village à la sauce électro.

Super Parquet © Antoine Julien

À la suite de cette première surprise, direction la scène principale pour l’anglais Michael Kiwanuka, avec ses douces mélodies soul et folk. Pour la petite histoire, une des musiques de Michael Kiwanuka a été reprise comme thème officiel de la série américaine Big Little Lies. En ce début de soirée, rien de mieux pour chiller tranquillement avec sa bière sous le soleil breton.

Michael Kiwanuka © Antoine Julien

Quelques heures plus tard, ce fut au tour de Tryo de fouler cette scène principale et de déchaîner le public avec leurs classiques, dont l’intemporel Hymne de nos campagnes.

Tryo © Antoine Julien

Après cette parenthèse française, je me dirige vers le chap’, la 3ème scène du festival à la découverte de la musique maure (issue de la Mauritanie) traditionnelle et actuelle avec Noura Mint Seymali. Une chouette découverte mêlant habilement des sonorités et instruments maures à des mélodies plutôt rock notamment avec une basse et une guitare électrique.

Noura Mint Seymali © Antoine Julien

De retour sur la scène principale pour un groupe dont le style m’avait intrigué : une fanfare techno. Ni une ni deux, il n’a fallu que quelques notes pour les Allemands de Meute pour déchaîner complètement le public du Boudu ! Rythmes endiablés et énergie débordante, on peut dire que Meute a littéralement soulevé le Bout du Monde.

Meute © Antoine Julien

Malheureusement, la fatigue se fait grandement sentir et je me décide à aller dormir avant le début du concert de Patrice, une des têtes d’affiche de ce vendredi soir. Les 2 prochains jours, il me reste une vingtaine de concerts à couvrir, il est donc plus que sage de recharger les batteries !

La suite du festival et de ses découvertes dans les prochains articles.

Written By: Le P'tit Rennais

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