L’accordéon, au cœur du Grand Soufflet !

Dans une liste ordinaire de choses à faire un dimanche à Rennes, ce n’est pas possible d’oublier la musique, élément coché presque obligatoirement si on veut profiter intensément de la journée. Ce dimanche 7 octobre on a eu la chance de pouvoir se régaler avec un concert sauvage « comme toujours » des Négresses Vertes.


Mais comment se prépare-t-on pour une danse terrible, pour bouger plus qu’un samedi soir, pour chanter avec les mains en l’air… Tout en étant dimanche ? Il n’y a pas de piège : Le P’tit Rennais a décidé de se préparer deux heures avant… en Suisse. Et comment ça se fait ? On vous avait dit : le Grand Soufflet allait nous faire voyager !

Allons parler de ce voyage qui commence au musée de Bretagne. Une longue queue de passionnés d’accordéon attendait pour le visionnage d’un film documentaire qui mettait en valeur les étapes de modernisation de cet instrument. Ce complexe et intrigant instrument à vent que l’on entend souvent dans le centre ville rennais rythme la musique folklore suisse depuis 1886. L’accordéon nous a emmené jusqu’aux plus beaux coins de Suisse. Roger Bürgler, réalisateur de ce “voyage” en écran, a envahi la salle de conférences du musée avec l’histoire du Schwyzerörgeli. 

Le Grand Soufflet

Après ce trépidant voyage, le P’tit Rennais a repris le chemin jusqu’au coeur du festival le Grand Soufflet. L’ambiance était familiale, les gens échangeaient avec les bénévoles du bar, tout était prêt pour la phase finale. L’accordéon nous suivait jusqu’à Mathias Canavese, qui nous attendait au chapiteau du Thabor. Les Negresses Vertes était également prêt pour son public avec sa force hors du commun. Des gestes propres aux arts du cirque, la théâtralité de la mise en scène et les mélanges musicaux ont été présents tout en gardant ses origines : le rock.

Le Grand Soufflet

Porteur de l’esthétique colorée et de ses souvenirs de voyage, les Negresses Vertes a aussi transmis ses valeurs, en criant et chantant contre le racisme avec des sons qui touchaient toutes les origines. Infatigables, ces gamins de la fanfare ont bouleversé la scène du Thabor avec la bonne humeur et la qualité artistique dont ils font preuve depuis 1987. Le voyage a pris fin, mais on sait qu’avec Les Negresses Vertes ce n’est jamais fini.

Written By: Laura Jones

Journaliste passionnée du septième art et l'espace numérique. Je me balade entre la comm et le storytelling. Créatrice du verbe to hitchco(o)ck.

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