Le Ptit Son

Le Ptit Son : « On adore rejouer sur les marchés »

Le premier jour d’avril, lors du festival Les Meuh’Zikales, Le P’tit Rennais a rencontré Manuel du groupe rennais : Le Ptit Son. Ils ont commencé au début des années 2000, avec leur musique particulièrement attachante et rythmée. Après une pause de 5 ans, les revoilà avec un nouvel album « Marche ou Rêve ».


Quand vous avez commencé, vous étiez 2, c’est bien ça ?

Oui ! En 2000, Max faisait de la percussion et moi de la guitare. Il ne faisait même pas de l’accordéon à l’époque. Maintenant, on est 6 sur scène, 5 musiciens et un batteur, avec 2 techniciens, donc 8 au total.

Sur les 6 sur scène, qu’est-ce qu’il y a comme instruments ?

Max fait de l’accordéon, moi je fais de la guitare flamenco, électrique et manouche, Ludo fait de la guitare folk et banjo, « Pouët » fait de la clarinette, avec un bassiste et un batteur. Et 3 chanteurs.

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Avec Max, on s’est rencontré à l’école, parce qu’on était ado à l’époque. Après, j’ai rencontré Ludo à l’école. Après, on a pris un bassiste, qu’on a rencontré grâce à un pote. Après, j’ai fais quelques mois à l’usine où j’ai rencontré « Pouët » et je lui ai proposé de jouer avec nous.

Cela a été un changement ce passage de 2 à 6 musiciens ?

Le Ptit Son a bien évolué, on a commencé avec un bassiste qui est maintenant le bassiste de La Gapette. Du coup, il a dit qu’il avait raté sa vie (rires). Puis, l’autre bassiste est devenu fou en Europe de l’Est (rires). Mais ce n’est pas des conneries ! Et maintenant, on a un nouveau bassiste depuis 1 mois.

Vous avez aussi fait beaucoup de concerts, dont certains à l’étranger, c’est bien ça ?

Oui, on a copié La Gapette pour l’Europe mais ce qu’ils ne savent pas c’est qu’on a une opportunité pour jouer au Amérique du Sud dans les Instituts Français : Chili, Mexique et Argentine.

Avez-vous des endroits préférés pour vos concerts ?

On aime bien jouer partout, partout où on veut de nous. C’est ça le challenge, c’est d’arriver à emmener chaque personne dans notre univers. Dès l’instant où ça marche, c’est gagné. Donc, quand c’est gagné, c’est agréable de jouer partout. On adore rejouer sur les marchés parfois. On oublie pas comment on a commencé et d’où on vient.

Vous avez 1 EP et 4 album, dont un qui est sorti hier (le 31 mars). Le fait de se remettre sur un album est comme un nouveau départ ?

Au bout de 10 ans, on a décidé de faire une pause parce qu’on faisait tout ça, tout le temps, et cela nous laissait très peu de place pour autre chose. On avait tous besoin de prendre du temps pour nous. Donc, maintenant, on se dit c’est le moment, on a envie de refaire de la musique ensemble, on se sent créatif. Quitte à revenir, en plus c’est la tournée de nos 15 ans, fallait faire un album pour accompagner cette envie. Ce n’est pas un renouveau parce que c’est toujours Le Ptit Son mais, un nouveau souffle au groupe.

De quoi avez-vous voulu parler sur cet album tout frais ?

On parle un peu de tout, un peu de politique, des histoires anodines, des choses qui ne veulent rien dire aussi (rires).

Un petit mot pour Le P’tit Rennais ?

J’avais vu un article dans Le P’tit Rennais sur les Monty Picon, c’est super cool, ce sont de supers potes. Bientôt, on a une Carte Blanche au festival Le Grand Soufflet, on sera 12 sur scène.

Merci Le Ptit Son !

Photographies : © Cécile (Le P’tit Rennais)

Written By: Cécile

Le plus important pour moi, c’est d’être soi-même et de rester fidèle à cette pensée. Une description est difficile à faire, c’est dire qui on est alors qu’on ne le sait même pas totalement. Je sens qui je suis mais mettre des mots sur cette sensation me dépasse. Je sais que je suis là pour mes amis, que j’aime mes proches et que je suis sacrément curieuse et bavarde. Mais, je ne sais pas tout sur moi, et ça l’avenir me le dira, je n’attends que ça.

No Comments

Leave a Reply