Le schmoul, un festival de schmouleux vu d’un schmouleur !

Le week-end dernier, Le Ptit Rennais était présent à Bain-de-Bretagne pour la 16ème édition du Schmoul festival.

---

Créé en 2001, le festival du SCHMOUL vous propose une immersion dans l’ambiance conviviale d’un week-end breton par excellence. En effet, pas moins de 13 concerts  étaient proposés sur deux soirées (27 & 28 janvier). Les oreilles grandes ouvertes, pour vous, je suis allé à la rencontre du lapin ShmoulBrouk.

Vendredi 27, en bon breton, l’ambiance détendue, le festival commence par un échange de place contre un beau bracelet bleu

Une fois la petite fouille au corps passée, l’entrée de la salle m’appelle.

Dans l’antre, le son de la scène me chatouille les oreilles. Le groupe KLINK CLOCK me met tout de suite d’aplomb.

Après un échange de bon procédé (argent contre jetons schmoul), je me suis frayé un chemin jusqu’à nos amis bénévoles de la buvette. Service au top, je prends place au milieu de la foule déchaînée et déguste le show proposé.

La représentation terminée, je me tourne et me dirige vers la deuxième scène où j’ai le plaisir de voir cette belle jeune femme du nom de NORMA finir ses derniers réglages. D’une voix enjôleuse et sucrée, rythmée par un kit guitare batterie synthé, le délicieux set débute.

Ce bon moment passé avec la belle demoiselle et ses boy’s terminé, on annonce qu’un petit problème technique au niveau de l’électricité retardera légèrement la suite de la soirée.

Une fois le problème réglé, le groupe LAS AVES me remonte le moral et me plonge dans leur monde électro pop à base de rock’n roll.

La tête et le cou bien chauffés je me dirige vers le power trio CAPSULA pour une séance de rock garage à la sauce argentine.

A la suite du spectacle totalement démentiel à coups de slam, d’interactions, de proximité et d’énergie brûlante, la salle se plonge dans l’obscurité.

Dans une atmosphère sombre, deux lumières apparaissent. L’arrivée de monsieur DANGER dans une ambiance psychédélique fait rugir le public de plaisir.. D’un son électrifiant, mon corps se met à bouger tout seul.

Le réservoir d’énergie vidé, les deux loupiotes s’éloignent dans le noir pour clôturer cette première soirée. Je me dirige vers la sortie en souhaitant bon courage aux bénévoles et autres agents pour qui la nuit est loin d’être finie.

Samedi 28, me voilà de retour après une bonne nuit de sommeil

Plus motivé que jamais, même si les poches sous mes yeux me disent le contraire.

Petite salutation à mes amis de la sécurité, petite fouille au corps quoi de mieux pour commencer une deuxième soirée.

Le pied aussitôt posé dans la salle, je me sens frappé par des paroles profondes et mélancoliques survolant une instrumentale rock me piquant directement au cœur. Vous l’aurez sans doute reconnu, c’est bel et bien MICHEL CLOUP DUO. Dans un véritable échange sentimental, le concert terminé et mon cœur chamboulé, je me dirige vers la deuxième scène où vraisemblablement quelque chose se trame étant donné le regroupement rapide et conséquent de la foule.

Pas le temps de chercher les autres, un groupe fait son apparition et suscite l’entrain des spectateurs. Obnubilé par le jeu de lumière, le groupe se met en place. Je me fais littéralement gifler par une présence et une force comparable à celle de Mr CAGE (petite référence cinématographique). Pourtant, aucune trace de celui-ci, mais bien la présence du groupe bordelais du nom de LUKE. Entre morceaux aux paroles puissantes et remplies d’énergie, le spectacle est au rendez-vous.

 

Suite aux acclamations du public, le groupe repart en loge. Je sors me ravitailler ; Cette sentinelle m’a asséché la gorge. Une fois mon verre bien rempli, sans perdre de temps, je me faufile parmi la foule pour rejoindre l’autre scène tout en échangeant deux trois blagues.

Je me retrouve nez à nez avec le groupe THE 1969 CLUB. Complètement absorbé par leur musique, d’un côté psychique et puissant, me voilà propulsé dans une ambiance sataniquement malsaine mais loin d’être désagréable. Et, tout ça rythmé par une voix sexy.

Le petit voyage vers l’univers diaboliquement envoûtant terminé, je me place face à la dernière de la soirée.. Devant moi s’installe le groupe JUPITER & OKWESS INTERNATIONAL. Assez surpris et surtout impatient d’assister à la représentation, je jubile en contemplant la basse acoustique de ce cher bassiste. Et en une fraction de seconde, je me suis retrouvé complètement sur le cul. Une énergie totalement folle, un rythme incroyable et une dynamique à en faire bouger des montagnes. Le plaisir ressenti est aussi bien auditif que visuel. Un savoureux mélange d’un rythme congolais croisant l’essence électrique du rock’n roll. Que rêver de mieux pour terminer cette aventure de la plus belle des façons.

Festival terminé, mon corps exténué d’avoir bougé sans cesse m’en redemande encore. Plein de souvenirs en tête , je ne rentre pas seul mais accompagné d’un bon sandwich et d’un dernier verre. Mais également aussi d’une jolie brune histoire de rendre ce festival mémorable. Hop direction la maison.

Mes amis, je ne sais pas pour vous, mais, l’année prochaine, j’irai SCHMOULER, c’est une certitude.

Nb : Sans oublier – PROPULSE-BOYBLOID NORMA-VIZION-MARVIN JOUNO