No Logo BZH, une première édition au Fort Saint-Père !

Je suis parti avec Thomas, mon petit compère du P’tit Rennais au No Logo Bzh, première édition en Bretagne d’un festival qui est née dans le Jura. 


Le festival se déroule du dimanche au lundi, assez original comme concept. C’est sympa de pouvoir déplacer un festival en dehors de ses terres d’origines. 

Arrivé sur le site, on se trompe de direction car nous souhaitons tout d’abord déposer nos affaires en camping, on finit par arriver directement dans la file d’attente des concerts (on aurait du prendre à droite au lieu de partir par la gauche). Une fois chemin retrouvé, on se dirige vers un stand pour récupérer nos bracelets VIP.

Une fois bracelet pris, on remarque une immense foule qui attend pour prendre des jetons. Vous savez les jetons qui servent à payer les consos ? Une heure de queue pour peut-être prendre 4 jetons. Mauvais point du côté du festival où normalement la queue doit se faire rapidement pour les festivaliers. C’est une première, il ne faut pas trop leur en vouloir !

En regardant gentillement cette queue (parce qu’avec nos bracelets, nous avons accès au bar VIP, sans aucune vantardise) on se dirige vers l’entrée du camping, et là, le vigile nous surprend car il nous dit qu’il ne reconnaît pas nos bracelets. Et m****, il faut aller chercher un nouveau bracelet à « l’acceuil camping », il faut donc faire chemin inverse… On finit par se faire deux potes dans la queue, des personnes super sympas dont j’ai oublié le nom. La finalité c’est qu’on est resté près d’une heure entre les différents stands et file d’attente.

Enfin le bracelet pour arriver au camping !

En montrant notre deuxième bracelet qui donne accès au camping, on accède enfin au camping. Une fois la tente posée, nous rencontrons deux jeunes parisiens venus profiter du reggae et de la chaleur de la Bretagne. On s’échange quelques tuyaux et puis c’est parti pour aller danser sur le festival.

Au concert de La Rue Kétanou, le monde était bien présent. « Ma faute à mois », « Le Capitaine de la Barrique », « Où je vais », « Tu parles trop », les grands classiques. Le public était endiablé. En attendant le concert du grand Alpha Blondy, on se dirige vers le sound system installé par Legal Shot Sound System. L’association est toujours dans les bons coups pour installer son système son. Le public se pavanait sur les riddims du selecta. Il y avait beaucoup de personnes qui dansaient très près du son. Mal aux oreilles ? JAMAIS ! 

LegalShotSoundSystem

On retourne voir le concert d’Alpha. Première fois que je voyais un des « grands seigneurs du reggae ». Un concert plutôt bien au début mais assez lassant sur la fin dans le sens où le « grand-père » a beaucoup parlé de paix, d’éducation et des opprimés. Non pas que je déteste parler de ces sujets, mais je suis venu avant-tout écouter de la musique et pouvoir danser sur du « Opération coup de poing » ou bien « Je n’aime pas ta gueule ». 

Il est une heure et demi, la fin du concert approche, on en profite pour aller se ravitailler en nourriture. On se dirige vers les stands de « bouffe » et là,  Black Temple Food, un de mes fast-food – restaurant préféré. En même temps, difficile de trouver du caviar ici, le choix des stands de nourriture reflètel’esprit du festival, j’en profite pour prendre un rougail-saucisse (plat originaire de La Réunion).

Le Lundi, c’est une autre histoire !

La nuit se déroule tranquillement, même si dans quasiment tous les campings, beaucoup de festivaliers tardent jusqu’à pas d’heure. Nous, on préfère faire « soft’. Une fois réveillé dans la tente, la chaleur se fait présente. On décide d’aller se balader en ville, histoire de découvrir ce qui s’y déroule.

On tombe sur pas mal de rennais, deparisiens ainsi que de normands. De longs rires, des débats ainsi que questions existentielles nourissent notre après-midi. Nous étions posés dans un parc, chillant avec bières et plus si affinités.  

Mince ! toujours ce problème de batterie, je me décide donc d’aller recharger mon téléphone au seul bar-tabac du coin qui accepte gentillement de prêter une prise. Même à l’intérieur, l’ambiance était au rendez-vous avec des chants paillards et rires exagérés. Je reviens au parc, on décide de repartir tous ensemble au festival. Dis comme ça, ça semble court mais en réalité nous sommes restés à peu près trois heures en dehors du site. Retour à la case départ, on décide de faire une petite pause au camping histoire de se ravitailler et préparer nos munitions. 

Le lundi, beaucoup plus de monde sur le festival. On arrive pour Danakil venu nous donner sa bonne humeur et nous faire swiguer sur « Champs de Roses » et « Les Vieillards ». Il y avait énormément de fans qui avait fait le déplacement et portait le t-shirt de l’artiste.

Plus l’heure passe, plus le public se rue devant la scène, les concerts de LKJ, Chronixxx et Alborosie étaient chaud bouillant. Un vrai moment de partage entre les artistes et le public. Le clou du spectacle, le fils de la légende : Kymani Marley

Pour résumer, No Logo BZH Festival, c’était de la bonne humeur, des rencontres aussi farfelues qu’amusantes, une organisation de jetons qui laisse à désirer et surtout, de la BONNE MUSIQUE ! Pour une première édition, il y avait certes un risque de pouvoir se planter, mais No Logo BZH c’était vraiment chouette ! 

On se donne rendez-vous l’année prochaine pour une seconde édition ! 

Written By: Sterling

Je partage mon temps entre écouter de nouvelles sonorités musicales, dévorer des séries télévisées et analyser les médias.

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