Optez pour une garde d’enfant pratique et utile avec BabyChou

Le marché de la garde d’enfant est en plein essor aujourd’hui. Entre l’assistant(e) maternelle, la crèche, la halte-garderie et le baby-sitting, différents modes de gardes sont accessibles pour les parents. Afin d’obtenir plus d’informations sur ce sujet, nous sommes allés à la rencontre de Justine Galodé, responsable de l’agence spécialiste de la garde d’enfant, Babychou Services. 


Bonjour Justine, pourriez-vous présenter votre profession ainsi que votre parcours ?

À l’origine, je suis animatrice professionnelle, j’ai connu Babychou parce que je faisais de la garde d’enfant. J’étais intervenante pour une famille et je voulais me diriger vers le social. J’ai donc passé les concours de moniteur-éducateur  à Rennes, mais pour des raisons administratives, ça n’a pas pu se faire. Je me suis retrouvée à 23 ans avec uniquement un bac en poche et mon diplôme d’animatrice. Je me suis donc tournée vers un BTS assistante de gestion qui, pour moi, paraissait le plus global. Il permettait de conjuguer à la fois compétences, connaissances, et service à la personne. Quand je me suis inscrite à l’école, la chargée de recrutement avait M. Perrin (gérant de l’agence Babychou à Rennes) dans ses contacts qui, lui, recherchait potentiellement quelqu’un pour un BTS en alternance. J’ai appelé à plusieurs reprises afin qu’il me reçoive en entretien. L’aventure a commencé en juin 2011, j’ai passé mon BTS en alternance à Babychou et par la suite, je suis restée en tant que salariée. J’ai passé toutes les étapes : assistante d’agence, chargée de recrutement et maintenant, responsable.

En quelle année a été créée Babychou ?

Il y a 20 ans, l’entreprise a été créée sous forme associative et en 2006, un réseau de franchise a vu le jour. M. Perrin fut le premier franchisé. L’agence existe depuis 12 ans à Rennes et pour ma part, je travaille dans l’entreprise depuis 7 ans.

Comment se déroule le processus de recrutement d’intervenants ?

Nous diffusons une offre sur notre site internet et nous appelons tous les candidats. Nous procédons ensuite à un premier entretien téléphonique où nous échangeons avec la personne sur ses expériences, si elle possède un véhicule, son engagement et ses disponibilités. Après l’entretien téléphonique, les personnes sont convoquées à l’agence en entretien collectif. Il y a également une partie individuelle. Après cela, il y a une partie collective avec des mises en situation, des exemples concrets de ce qu’il peut se passer pendant la garde. On procède également à un test de connaissances. Pour donner suite à cela, on en discute en interne, savoir si les profils correspondent au professionnalisme, aux qualités, ainsi qu’aux valeurs que l’on recherche. Si celui-ci correspond à tous ces critères, la personne intègre l’agence. Elle peut débuter tout de suite si elle a des disponibilités qui correspondent à une famille, ou bien ponctuellement.

Vous recrutez des filles comme des garçons ?

Oui, bien sûr, c’est vrai que dans la société, le cliché de la baby-sitter fait référence à une fille mais nous plaçons également des garçons, comme des personnes un peu plus âgées. Nous ne sommes pas limités en termes de profil. Le seul point clé réside en l’expérience de la personne en garde d’enfant.

Au sujet des valeurs de Babychou, pourriez-vous m’en dire plus ? Quelles valeurs prônent l’agence ? 

Les valeurs premières sont avant tout les qualités humaines et ce, partout au sein du réseau. Nous sommes une agence à taille humaine, même dans les agences plus grandes que la nôtre, la valeur essentielle reste l’humain. Il faut savoir que nous ne sommes pas des téléopérateurs perdus je ne sais où… Chez nous, quand un intervenant ou bien une famille nous appelle, nous savons qui ils sont. Au-delà de ça, nous restons très professionnels et très rigoureux, nous adorons également innover, nous sommes très friands de nouveautés. Par ailleurs, le réseau nous informe de toutes les évolutions qui arrivent. Il y a un renouveau perpétuel, le site internet a été complètement refait, il y a toujours des choses qui bougent et avancent.

Le réseau Babychou vous donne des directives, mais avez-vous le droit de créer, d’apporter de nouvelles choses au sein de l’agence ?

Le réseau Babychou a des directives car c’est une franchise donc il faut que tout le monde fonctionne de la même manière. Nous avons quand même une certaine liberté. Si demain on a une nouvelle idée, on a un contact au réseau pour le prévenir. Est-ce que cette idée est viable ou non ? Est-elle applicable à Rennes ou bien sur d’autres villes ? On en discute. Pour vous donner un exemple, tous nos intervenants et toutes nos familles ont un espace extranet qui leur est propre et où ils valident leur heure. On reste dans la garde d’enfant, il y a donc des heures préétablies mais il peut arriver qu’un parent arrive en retard. Tous les mois, les intervenants comme les familles doivent valider leurs heures. Cet extranet était assez obsolète, il est complètement refait aujourd’hui, c’est Rennes et Nantes qui étaient en phase-test pour l’espace extranet.

Le marché de la garde d’enfant est en plein essor, c’est une bonne nouvelle pour la continuité de l’agence…

Depuis 10 ans, nous sommes en pleine croissance, la garde d’enfant à domicile s’est énormément démocratisée. Il y a une partie gouvernementale également qui nous aide, c’est-à-dire qu’il y a une partie Caf qui est pris en charge avec la déduction d’impôts, ce qui fait que le coût est minoré. C’est surtout beaucoup plus intéressant aujourd’hui pour un parent de prendre une baby-sitter via une agence, ou en tout cas, déclarée, plutôt qu’au noir car il est perdant. Avec le crédit d’impôt et les aides de la Caf, le coût de la garde d’enfant peut vraiment être amoindri.

Bonne transition pour ma question suivante : sur votre site, il est indiqué que vous proposez des aides financières ?

Oui, il y a certaines conditions à respecter, c’est la CAF qui fixe les règles. Les aides financières sont assez conséquentes dans le sens où chaque heure de garde, au-delà de l’aide de la CAF, est déductible d’impôts dans la limite de 50 % (plafond à 13 500 € pour 1 enfant puis 1 500 € par enfant supplémentaire). Le coût est certes plus élevé que lorsqu’on prend quelqu’un en direct mais on peut s’y retrouver.

Il y a de moins en moins de place dans les structures d’accueil, c’est là que vous intervenez ?

C’est ça, après il faut savoir que sur un temps plein, la garde d’enfant est beaucoup plus onéreuse qu’une crèche ou qu’une assistante maternelle. C’est un vrai confort de vie, l’agence Babychou propose quelque temps plein pour les parents dont la profession prend beaucoup de temps. Certains parents ne peuvent pas déposer leur enfant à 8 heures du matin et venir le chercher à 17 heures, c’est impossible. Dans ce cas précis, ils ont besoin de quelqu’un de 8 heures à 20 heures tous les jours. Il y a pas mal de parents qui font face à des refus, notamment au niveau des crèches, donc on sert d’équivalent ou de complément, mais il y a aussi d’autres structures alternatives que les gens ne connaissent pas forcément. Il y a les halte-garderie par exemple, qui peuvent prendre les enfants à temps partiel. La garde d’enfant peut alors combler ce temps partiel. Il est possible de cumuler deux modes de garde.

©Babychou Services

Ressentez-vous le poids de la concurrence avec les autres modes de garde ?

Nous ne sommes pas en concurrence avec les autres modes de garde, je pense qu’il y a de la place pour tout le monde. Quand un intervenant garde un enfant, l’agence propose des activités ludiques. Nous nous devons d’apporter un service de qualité, on invite donc les intervenants à être autonome sur ce point précis, mais on reste toujours disponible pour les aiguiller. Il n’y a pas de recette magique, il faut s’intéresser à l’enfant, voir ce qu’il aime pour éventuellement trouver une activité en fonction de ses goûts. L’intervenant peut mettre en pratique une activité sur une garde d’un jour plus. Nous avons également des livrets d’activités que l’on peut fournir à l’intervenant.

Nouveauté dans notre agence, les « Pass BabyChou ». Pouvez-vous m’en dire davantage sur ce concept ?

Un « Pass BabyChou » c’est comme un bon-cadeau que l’on peut offrir à un ami, à un couple d’amis ou bien à une maman qui vient d’accoucher. Il y a différents tarifs car il y a différents volumes horaires de 3 heures jusqu’à la journée entière. Vous pouvez offrir un Pass à quelqu’un de votre entourage, cette personne nous appelle et nous proposons un intervenant par la suite.

Donc si j’ai un ami qui a des enfants, je peux lui offrir un « Pass BabyChou » ?

Exactement. Il suffit juste de nous appeler, et nous vendons un Pass. La personne qui a un Pass nous appelle et nous définit ses conditions par rapport à ses plages horaires. Nous l’envoyons directement à la personne concernée qui peut l’utiliser dans un délai de 6 mois.

Au sein de votre agence, il y a plusieurs types de gardes d’enfants. « BabyChou Baby Sitting », « Babychou Relais-Parent » qu’est-ce qui diffère entre chaque mode de garde ?

Par exemple si les parents partent en soirée, votre enfant est malade mais il n’y a plus de place en crèche. Là, vous nous appelez pour une garde ponctuelle. Le « Relais-Parent », c’est une solution régulière sur l’année ou bien sur une partie de l’année scolaire : les sorties de crèches d’écoles, des gardes atypiques. Nous avons aussi énormément de plannings variables, il faut savoir que l’on répond à la demande de parents ayant des horaires atypiques, c’est-à-dire que l’on peut intervenir très tôt le matin comme très tard le soir. « L’Auxiliaire familiale », c’est vraiment pour du temps plein, parfois l’intervenant peut rester 2 ou 3 ans au sein d’une même famille. « Babychou Accompagnement Vacances », on ne le fait pas souvent, mais le principe est que l’on met à disposition un intervenant lorsque les familles sont en vacances. Par ailleurs, cela peut arriver qu’une cliente Babychou située à Clermont-Ferrand passe un week-end à Rennes et fasse appel à nos services, c’est aussi ça la force du réseau Babychou ! Ou à l’inverse, lorsque des clients déménagent et font appelle à Babychou dans une autre ville. La « Garde partagée », ce sont deux familles qui viennent ensemble pour faire garder leurs enfants, deux familles qui partagent leur baby-sitter. C’est un mode de garde qui fonctionne beaucoup à Paris mais ici c’est plus compliqué à mettre en place, notamment à cause des valeurs éducatives, de la proximité des logements…

Donc, ce qui fonctionne le mieux c’est le Relais-Parent ?

Exactement, nous avons à peu près 200 familles en Relais-Parent. Il faut savoir que les parents qui choisissent le « Relais-Parent » ont le baby-sitting ponctuel toute l’année également. Les parents possèdent une garantie-remplacement, c’est-à-dire que si l’intervenant est absent pour maladie ou autre, nous avons une réactivité de 3 heures pour placer un autre intervenant dans la famille. Notre réactivité est un atout ! Si vous êtes réactif, ça plaît aux parents c’est donc aussi pour ça qu’ils vous rappellent.

La fidélité est aussi un atout chez vous…

C’est aussi pour ça qu’il faut bien connaître ses salariés. Par exemple, je sais très bien qui je peux solliciter et qui est très réactif dans les réponses, le secteur géographique compte également.

Vous êtes le relais entre les enfants et les parents, à quand l’application « Babychou » ?

Notre métier est de trouver l’intervenant qui correspond à la famille, sinon ça ne « match » pas, malheureusement aujourd’hui la technologie ne peut répondre à cette demande. (rires)

Cela vous est déjà arrivé qu’un intervenant crée davantage de lien avec les enfants et/ou les parents ?

Bien-sûr ! Pour vous donner un exemple, une de nos anciennes intervenantes a invité la famille des enfants à son mariage. De vrais liens se créent. Nous avons aussi l’inverse, c’est à dire que des anciennes intervenantes deviennent clientes.

Au total, combien y’a-t-il d’agences Babychou en France ?

70, vu que le marché de la garde d’enfant est en plein essor, de nouvelles agences s’ouvrent chaque année. Plus de la moitié se situe en Île-de-France. En Bretagne, nous sommes la seule agence. Dans le grand ouest, il y a des agences à Nantes et Saint-Nazaire.

Mise à part les conventions et les séminaires, communiquez-vous souvent entre agence ?

Oui, nous avons un portail Babychou où toutes les agences ont leur profil. Nous discutons entre nous, on se donne des coups de mains. Nous sommes vraiment dans le partage d’idées et de bonnes pratiques. Et puis nous faisons des formations au fur et à mesure de l’année donc ça permet de se voir régulièrement, ou bien de découvrir de nouvelles personnes qui intègrent le réseau, ce qui se révèle très enrichissant.

Comment s’est déroulé la convention sur les 20 ans de Babychou?

La convention s’est très bien passée, nous avons retrouvé nos collègues de la France entière à Madère. Se retrouver permet de partager notre quotidien, puisqu’on a tous le même métier, mais on ne le fait pas de la même manière.

Avec Babychou, si je le souhaite, je peux créer ma franchise. Quelle est la démarche à suivre ?

Chaque année, il y a le salon des franchises expo à Paris où il y a toute la team Babychou qui peut vous accueillir. Sinon, il y a un site franchise.babychou.com, où il y a toutes les informations nécessaires, ou bien il faut passer un coup de téléphone au siège social à Paris.

Autre chose à ajouter concernant Babychou ?

Nous allons encore grandir, on ne se lasse pas. Aucune de nos journées sont identiques.

Un petit mot pour Le P’tit Rennais ?

Je suis ravie de cette interview. Merci à vous !

L’équipe de l’agence BabyChou à Rennes ©Babychou Services

Written By: Sterling

Je partage mon temps entre écouter de nouvelles sonorités musicales, dévorer des séries télévisées et analyser les médias.

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