Street food : on ne quitte pas un pays sans avoir goûté à ses spécialités ! (2/3)

Nouvelle rennaise, je me prépare physiquement et mentalement à découvrir visuellement ou gustativement les spécialités culinaires de la région. Ces huit dernières années, j’ai vibré au rythme de la gourmandise mauricienne, car il faut savoir qu’à l’île Maurice, la street food déchaîne toutes les passions et unit les gens par je ne sais quelle formule (probablement très concentrée en huile, en sucre et en féculents).


Compatible avec un régime alimentaire végétarien ou vegan, la street food mauricienne est essentiellement composée de légumes et de grains. Pour des raisons économiques, la plupart des beignets et galettes sont préparés à l’huile végétale et non au beurre, de même que le fromage et le lait ne sont pas systématiquement employés dans ces recettes. Cette précision me semble importante à l’heure où les consciences s’éveillent quant à ce que l’on met dans son assiette.

Les incontournables

Mon séjour mauricien a commencé par les basiques, à savoir le rôti (ou farata) et le dhall puri, galettes de farine de blé ou de pois chiches respectivement. Les deux sont fourrés de curry de fèves, de rougaille (sauce tomate végétarienne la plupart du temps) et de piment. Certains marchands offrent plus de choix au niveau de la garniture, mais la version nature est tout aussi délicieuse accompagnée d’un thé ou d’un alouda (je vous en parle plus loin).

En ce qui concerne l’apéro, les Mauriciens ont tendance à bouder les biscuits, chips et autres cacahuètes. J’ai donc longtemps mangé des samoussa au thon, au poulet ou encore aux légumes, des galettes de poulet ou de bœuf appelées catless, ainsi que des gâteaux piment et des badias, deux beignets similaires, l’un étant préparé à base de pois cassés jaunes et l’autre à base de farine de pois chiches.

Pour couronner le tout, un tour dans la capitale (Port-Louis) n’est pas complet si on ne passe pas par le marché central pour aller boire un alouda. Il s’agit d’une boisson glacée à base de lait, d’arôme vanille ou amande, de glace à la vanille, d’agar agar et de graines noires de basilic indien.

Se rassasier pour pas cher, c’est possible !

Et si je vous disais que chacun de ces délices coûtait moins d’un euro (environ 40 roupies mauriciennes) la part ? Il faut en effet compter entre 20 et 40 roupies pour un roti ou un dhall puri selon la garniture choisie, 10 à 15 roupies pour 3 samoussa, 20 roupies pour un catless, 2,5 roupies pour un gâteau piment (on les achète généralement par 5 ou par 10), et 35 roupies pour un petit verre d’alouda. C’est une option privilégiée par beaucoup pour une pause déjeuner rapide et peu coûteuse, bien que l’aspect nutrition saine soit discutable !

Written By: Le P'tit Rennais

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