CALIFOR, la marque inspirée par la culture urbaine mais pas que…

Au BDS, dans une ambiance plutôt paisible, Le P’tit Rennais est parti à la rencontre de Colby, créateur de la marque CALIFOR.


Depuis combien de temps la marque existe ?

La marque existe depuis février 2015. J’aime bien la culture hip-hop et son mouvement contestataire. Ça fait longtemps que l’idée de créer une marque de vêtements me tourne la tête. Au fur et à mesure des idées et du travail, j’ai pu trouver un nom qui fait simple et évocateur.

Simple et évocateur, que représente donc le nom CALIFOR ?

Le nom est tiré tout simplement de la Californie où la-bas, l’ouverture d’esprit est vraiment présente. Si tu comptes bien dans CALIFOR il y’ a sept lettres. Le nom est assez technique, elle a un rapport avec le chiffre 7, tu comprendras mieux mon raisonnement en regardant la définition de ce chiffre. J’aime bien tout ce qui est un peu ésotérique, subliminal…

À quel moment tu t’es dis : « Ça y est je lance ma marque de vêtements » ?

C’est parti un peu d’un esprit d’aliénation. Le fait d’avoir un travail salarié, tu te « butes » et enlèves ton cerveau quand tu pars au boulot, tu es comme un robot. J’avais cette envie d’évasion et de faire quelque chose qui me plaît afin de ne pas être enchaîné par un système, sans non plus être anarchiste bien-sur.

Est-ce que tu considères que CALIFOR est une marque plutôt hip-hop ?

CALIFOR n’est pas une marque hip-hop. Mais, elle tire son inspiration du milieu urbain à travers des artistes comme Public Enemy, Nirvana… Ces artistes m’ont fait découvrir cet état d’esprit de contestation.

Avant de créer la marque, tu étais dans le milieu de la mode ?

Pas vraiment, mais depuis tout petit, j’ai toujours su que j’étais fait pour ça.

J’ai cru comprendre que la marque naviguait entre Rennes et Paris ?

J’ai lancé CALIFOR à Rennes parce que j’ai grandi ici. Le fait que certaines personnes du staff aient déménagé sur Paris, nous permet aussi d’être présent sur une autre ville. En France, c’est assez difficile de développer une marque, sans être un minimum présent sur la capitale.

Donc tu ne travailles pas tout seul ?

Non, j’ai une équipe de 5 personnes qui travaillent avec moi sur ce projet. Chacun à son domaine de compétence.

La couture, le dessin… comment s’organise le processus de création d’un tee-shirt par exemple ?

Toute la création part de mes idées. Pour l’instant ce sont des produits standards. On souhaite pérenniser et perdurer, pour après travailler sur des collections plus poussées.

Récemment, vous avez créé votre site internet pour commercialiser la marque

Au lancement de la marque, j’ai été approché par un multi-marque qui se développe essentiellement sur du local. C’était un premier élément pour pouvoir se lancer mais, le vrai démarrage a été la création du site internet avec un design simple et épuré. Aujourd’hui on est sur l’accès le plus simple et rapide au monde, ça coule d’eau source parce qu’on est issu de cette génération.

J’ai remarqué que vous faisiez de plus en plus de photos, est-ce que vous avez trouvé votre égérie ? Qui pose actuellement pour vos photos ?

A l’heure actuelle, ce sont des personnes de notre entourage qui font figure de modèle. D’autres personnes se proposent aussi pour être modèle. Pour l’égérie, je suis obligé de te donner le nom de la personne qui, pour moi, pourrait représenter la marque CALIFOR : Justin O’shea. Il a ce côté glam rock que j’apprécie énormément

Un p’tit mot pour Le P’tit Rennais ?

CALI

Written By: Le P'tit Rennais

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