Beauregard, la virgule bucolique et volcanique de ce début juillet

Quel rendez-vous, mais quel rendez-vous. Le festival Beauregard d’Hérouville Saint-Clair dans le Calvados, a encore une fois frappé un grand coup. Vous êtes à la bonne enseigne pour savoir pourquoi.


Le festival avait lieu du jeudi 4 au dimanche 7 juillet, dans l’enceinte du magnifique parc Beauregard. C’était pour moi un réel plaisir de revenir sur ces terres normandes. J’avais participé aux 2 premières éditions du festival. Cela ne me rajeunis pas et me permets de voir la véritable marge de progression qu’a réussi à prendre le festival au fil des années. C’est devenu l’une des lettres de noblesse dans le milieu. On va revenir sur ce point pour expliquer plus en détails pourquoi.

Cet article ne traitera pas du Jeudi, car nous n’étions pas là. Notre arrivée, en ce vendredi ensoleillé, fut d’une simplicité folle. On a toujours peur que l’accès à un festival soit compliqué. C’est toujours la petite appréhension. Mention spéciale aux navettes qui vont du parking au site et simplifient encore plus les déplacements. Dommage que nous n’ayons pas pu nous rendre sur le camping.

Côté animation, nous fûmes servis comme des rois. Dégustations des mets locaux : fromage, cidre et bien sur Calvados, véritable institution dans la région, grande roue et stands disséminés sur tout le site tels qu’une exposition de dessins des artistes du line-up. Il y avait également de nombreux stands de nourriture, ce qui évitait les queues interminables pour manger.

Passons maintenant au cœur de l’événement : la musique. Faut dire que Beauregard est connu pour un line-up de grande qualité tous les ans avec des noms que l’on ne voit nulle part ailleurs. J’ai été bluffé par l’énergie d’Idles, un volcan mécanique qui emporte tout sur son passage. En 15 minutes de concert, tous les membres étaient déjà dans le public à faire un Slam. Très content aussi d’avoir vu Mogwai, l’un de mes groupes préférés. Programmé sur ce genre de créneaux, c’est osé et c’est une bonne initiative. On pourrait aussi parler longuement de la scéno d’Étienne de Crécy. The Blaze a été pour moi une déception, surtout à ce moment de la journée, j’ai failli partir avant la fin. C’est un peu surfait je trouve, la scéno est mauvaise, les titres répétitifs et aucun changement par rapport à la version studio. C’était également dommage de voir Mac Demarco à cette heure si avancée. J’aurais aimé le voir en après-midi sous le soleil en sirotant ma petite bière. Pour Jeanne Added, on sent aussi qu’elle est sur les rotules, elle respire la fatigue, même si elle assure le show bien sûr, elle est moins dans le truc qu’à l’accoutumé.

Pour le reste, grosse claque. Tears for Fears sont encore dans le game et ça fait vraiment plaisir. Clara Luciani, très bonne surprise. Je n’ai jamais trop aimé, mais en live c’est une autre paire de manches. Une vrai énergie nappée de rock, très intéressant. Cependant je crois que ce qui m’a le plus subjugué reste the Hives. Groupe rock par excellence de mon enfance. Ils ont ça dans le sang. De véritables bêtes de scène. Je n’m’en suis toujours pas remis. Ça c’est un groupe qui sait mettre l’ambiance. De même pour Modselektor. Comment ne pas parler aussi du Suprême NTM, qui réussi à mettre tout le monde d’accord. Une grosse énergie sur scène et ça fait du bien.

Idles

En somme, comme je le disais en intro, Beauregard est un festival qui sait mettre les petits plats dans les grands et avec finesse. Un véritable compromis entre les gros festivals avec un line-up de folie et les festivals plus petits. Il y en a pour tous les goûts et c’est ça la véritable force de cette événement. On a hâte de revenir l’année prochaine !

Le Vendredi en photos :

Le Samedi en photos :

Le Dimanche en photos :

Written By: L'Hermite Sombre

No Comments

Leave a Reply