Bobital 2019 : un début d’été tropical rempli de variété musicale

Ce samedi 6 juillet était ensoleillé avec un ciel bleu qui allait avec la thématique tropicale de cette 11ème édition du festival Bobital. Cette atmosphère conjuguée à une programmation très ambitieuse, gourmande et variée à la fois, a créé une ambiance festive jusqu’au dernier titre de Feder. L’hétérogénéité des styles, le beau temps et la qualité des groupes a été tout ce qu’il fallait pour inaugurer l’été de ceux et celles qui ont fini les examens tardivement.


Two Door Cinema Club

Les nord irlandais Two Door Cinema Club ont su se connecter à un public qui les attendait depuis presque 10 ans, après de la sortie de « Tourist History » qui les avait fait voyager à l’international. Le glamour dégagé sur scène a montré qu’il s’agissait d’un trio de stars du rock indépendant. « What You Know » a fait bouger les festivaliers, tout le monde connaissait, au moins pour la danser avec le rythme que la chanson mérite. Alex Trimble, la tranquillité sur scène, était caché tout au long du concert par des lunettes de soleil qui n’empêchaient pas d’entrevoir un regard concentré sur les cordes de sa guitare et sur le public.

 

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MNNQNS

Autre groupe charismatique sur scène : MNNQNS. Les normands ont donné une touche de post punk avec beaucoup de simplicité sur scène et d’élégance en même temps. Ils ont remporté le Prix Ricard S.A Live Music l’année dernière. Ils ont transporté l’essence du punk anglais à notre époque. Un regard très contemporain et intéressant pour un public qui ne connait parfois que des légendes du rock ou des jeunes plumes qui font du rap. Une symbiose entre le passé et le présent menée d’une façon agréable et qui a surpris les spectateurs qui rencontraient pour la première fois ces quatre visages qui vont continuer d’apparaître dans les dates à venir.

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Bagarre

Pour se défouler, crier et danser il y avait Bagarre. Les parisiens ont chauffé la scène B du site. Des sauts sans arrêt, des chansons qui dégagent de l’énergie. Parfois soft, d’autres plus violentes, mais toujours en pleine connaissance de cause. Dès la première écoute sur mon portable, j’ai tout de suite su qu’ils avaient ce qu’il fallait pour mettre une bonne ambiance. Les titres les plus attendus, Kabylifornie et Ris Pas, ont stimulé un public qui était parfois perdu suite à un problème technique avec un des micros. Malgré le fait d’être un groupe indéfinissable en genre musical, ils ont déjà créée une image inimitable : 5 indomptables qui interchangent des instruments constamment et qui bougent à des rythmes compliqués à suivre. À souligner, l’extraordinaire puissance physique, notamment d’Emma, qui ne s’est pas arrêtée une seconde.

Pascal Obispo

La surprise de la soirée est arrivée avec le renommé Pascal Obispo déguisé en Joker. Un aspect qui a divisé les festivaliers, mais les sons réfléchis et la mise en scène très théâtrale mise en valeur par l’élégance du déguisement lui donnait une extravagance sympathique. On ressentait un travail qui n’avait rien d’improvisé (d’un point de vue positif et négatif).

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Berywam

Le beatbox a également eu son moment de gloire avec un concert de Berywam sans pareil. Très proches de Big Flo et Oli, qu’ils ont accompagnés dans certaines parties de leurs concerts, le groupe de toulousains a débordé de génie et de sympathie et le feedback était au top. Un public éveillé et propice pour la danse a facilité la tâche au groupe champion de France en human beatbox il y a 3 ans. 

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Feder

L’été tropical promis pour Bobital est arrivé à la fin avec le DJ producteur Feder qui a incendié la scène de la soirée du samedi. Le niçois a assuré derrière la régie son avec des tubes qu’il a remixés pour rendre le concert encore plus captivant. Par ailleurs, un jeu de lumières sophistiqué et chaleureux a été mis en place jusqu’à la fin du concert. Dans le noir, une étoile filante avec 6 disques d’Or avant le rideau final.

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Written By: Laura Jones

Journaliste passionnée du septième art et l'espace numérique. Je me balade entre la comm et le storytelling. Créatrice du verbe to hitchco(o)ck.

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