Chronique frénétique n°2

L’envolée lyrique et narcissique est d’une beauté. L’art de conjuguer l’art et l’intérêt que l’on a pour soi. J’aime l’effusion littéraire dans tous ses sens, j’aime écrire de longues phrases non expressives, surexposées d’adjectifs pompeux et n’exprimant finalement qu’une idée primaire, primal.


 Ça vient comme ça, sans prévenir, et tant mieux car c’est bien plus agréable, comme une brise légère à vingt cinq degrés entre les cuisses un après-midi de printemps avant un gros concert.

C’est physique bien entendu, l’esprit est toujours en retard pour ce genre de chose, un frémissement d’orgasme longue durée, le genre qui ne vous lâchera pas pendant trois ans, parcourant différentes hormones qui procureront nombre de besoins primaires que vous ne cesserez de combler. Et c’est présent en moi depuis quelques semaines, peut-être moins, je ne me souviens plus très bien, je ne me maîtrise plus et je n’ai pas envie de reprendre le contrôle. Je me laisse faire en attendant le moment où mon corps me lâchera. C’est pas de la dope, c’est mieux que ça. C’est comme une passion, aussi enivrant, plus excitant encore, ça me fait frissonner, passer du chaud au froid comme une bonne grippe mais avec plus d’érection et moins de médocs.

Je n’ai plus besoin de rien sauf de cette sensation, elle subsiste à tout mes besoins vitaux, et tout le reste me permet de l’alimenter, c’est une sorte d’auto-consécration dans le futile et l’agréable mais sans aucun bien être matériel, comme si je n’étais qu’un appareil de plaisir, le ressentant constamment et n’ayant que pour but de le faire ressentir.

Une débauche de l’esprit dictée par le corps qui aura comme conclusion la miction d’une envie pour l’intumescence d’un besoin.

Written By: Le P'tit Rennais

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