Déluge de good vibes à Chauffer dans la Noirceur
Chauffer dans la Noirceur est l’événement qui sonne l’ouverture d’un été plein de promesses. Nous étions nombreux encore cette année à profiter des bonnes vibes estivales. Voici notre rapide tour d’horizon de ce qui s’est passé.
Dans la grande valse des festivals estivaux se cache une petite perle, nichée dans un écrin de nature.
En effet, Chauffer dans la Noirceur est l’un de mes festivals préférés. Je ne pense donc pas pouvoir être objectif à son sujet. Il est pour moi l’occasion de revoir beaucoup de mes amis et de profiter d’une sélection d’artistes que je n’aurais jamais vu autre part. J’y vais tous les ans les yeux fermés, sans vraiment regarder la programmation.
Mention spéciale à l’année dernière où ils ont réussi à faire venir le grand Scarlxrd, grosse pointure de la Trap actuelle.
Mais qu’en est t-il de cette nouvelle édition , a-t-elle réussi à émouvoir encore une fois nos petits cœurs de rustres normands ?

Un line up de qualité
Et bien je pense que oui, encore une fois le line up fut de grande qualité. J’aimerais surtout dire que c’était grâce à la petite scène du 3ème œil, qui cette année, nous en a fait voir de toutes les couleurs. Scène souvent boudée du public au profit des plus grosses scènes, où des artistes plus conséquents viennent jouer des coudes.
Grosse claque pour le duo d’électro analogique Perokee, une vague sonore de toute beauté. Très dur de s’en remettre. Ils nous ont proposé une prestation hors norme. Un univers sonique à suivre avec urgence.
Xavier Rudd, l’un des membres du mythique Svinkels, que nous avions interviewé par ailleurs lors du festival Mythos, était présent également. Ce fut aussi une belle surprise, une énergie débordante sur scène, et l’occasion de voir le légendaire Roi des vignes, Mr Gérard Baste, qui a fait un rapide tour sur le camping pour aller saluer les festivaliers.
Un festival chaleureux
Parce que c’est ça Chauffer dans la Noirceur, une proximité. Il n’y a pas de réel statut entre les gens. Que tu sois bénévole, festivalier, artiste ou journaliste, on est tous logés à la même enseigne. On est tous là dans un but précis: passer un très bon moment au bord de la plage et penser à autre chose qu’aux affres du monde. Tu ne viens pas juste pour écouter de la musique, tu viens pour rencontrer des gens, danser sur une Batukada, jouer au Bourkar, expérimenter le Yoga du rire sur la plage.
C’est une autarcie chronique qui se créé alors. On oublie les problèmes de la vie, encore plus qu’à d’autres festivals. Pendant 3 jours, nous ne sommes qu’une grande famille où tout le monde est accepté à sa valeur. C’est beau et très revigorant.

Pour les points négatifs, d’un point de vue purement personnel, la programmation était trop axée rock et il n’y avait pas assez de cuivres. Je me souviens d’une année où Ezekiel était venu avec un orchestre philharmonique, un grosse claque sonore. Ça manquait un peu de prise de risque dans ce sens.
On a également moins bien mangé à la cantine cette année.
Cependant, ce ne sont que de petites ombres face au soleil de points positifs qui a donné de la vigueur pour un été chargé de promesses.

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