Dour Festival : Les premiers jours annoncent la couleur !

Pari réussi pour cette 30ème édition et sa toute nouvelle disposition. Approuvé par les festivaliers, cette nouvelle configuration ralenti considérablement les kms parcourus. 


La proximité des scènes permet également de se laisser guider par les sons que l’on entend au loin, je serais ainsi souvent appelé par les basses de la RedBull Elektropedia Balzaal. Ouvert de 15 heures à 3 heures du mat’,  c’est le rendez-vous des afficionados des musiques électroniques. Le Balzaal a égayé nombreuses de mes journées et soirées. 

Mercredi 11 Juillet, notre King Doudou national (qui a notamment produit pour P.N.L), Mr Oizo, Diplo, ont retourné le floor, pour le plus grand plaisir des festivaliers déchaînés ! 

Le lendemain, La Smala débarque en force, c’est leur 3ème représentation à Dour, et on se rend vite compte que la Smala est à la maison ici : leur présence sur scène ainsi que le plaisir qu’ils ont à communiquer leur joie au public est merveilleux.Très rapidement la Boombox se rempli pour leur prestation. 

Après le concert de la Smala, je rencontre quelques festivaliers venus d’Allemagne et de Suisse, on se dirige donc vers la « Last Arena » où JOEY BADA$$ s’apprête à jouer… 

Les festivaliers attendent avec impatience Joey Bada$$, le concert va commencer, et le public est déjà massé devant la scène, non pas celle du Boombox comme il a pu s’y produire il y a quelques années, mais bien celle de la Last Arena, la plus grande scène du festival (20 000 places). Bien accueilli, le fondateur du label Pro Era enflamme la scène, et on comprend pourquoi dès qu’il se saisit du micro. Enchaînant ses classiques avec une maîtrise qui caractérise les plus grands, Joey régale son public avec ses plus gros titres : « Christ Conscious », « Devasted » mais également quelques titres de sa mixtape « 1999 ». 

Joey Bada$$ © WM

On continue notre séquence rap, avec le DUC de Boulogne !

Un public déçu après la prestation de Booba. Bien que les spectateurs reconnaissent la maîtrise de l’artiste, ils se plaignent d’un problème de son venant altérer la qualité du concert : trop de basses, un playback qui ne fonctionne pas et beaucoup de participation du public, ceux à l’arrière se plaignant que cela se traduise par des moments de blanc. #FREEKOPP ?

Je continue mon petit périple jusqu’à La Caverne, où je finis par tomber sur le set de I Hate Models. 

I Hate Models, un artiste que j’avais déjà vu jouer à Rennes. Sa prestation m’avait vraiment convaincu. C’est une nouvelle fois chose faite, mais cette fois-ci, c’est à Dour que ça se passe ! Son set enivrant et hypnotique m’a transporté une bonne partie de la nuit. Le public, conquis par son set, n’a pas un seul instant hésité à le remercier à la fin de ce dernier, tellement fort ce mec !

 

J’embarque avec moi d’autres festivaliers au Labo pour la der de la soirée, j’ai nommé avec Detroit Swindle. 

Detroit Swindle, le duo allemand que je souhaitais absolument voir ! Après avoir écouté de nombreux morceaux, je voulais les voir avec impatience en dj set. Et bien, pas du tout déçu, ils ont su faire groover le public (jusqu’à 3 heures du matin environ) avec un set disco & house, dont eux seuls connaissent le secret. Après cette belle journée, mélangée entre rap & électro, je finis par aller rejoindre le camping où se trouve ma petite tente. 

Rendez-vous très prochainement pour de nouvelles aventures au Dour Festival 2018 !

Written By: Sterling

Je partage mon temps entre écouter de nouvelles sonorités musicales, dévorer des séries télévisées et analyser les médias.

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