Interview de la semaine #36 : Evitearc

À l’occasion du festival I’m From Rennes, Decilab en collaboration avec le collectif Chevreuil vont présenter 5 artistes au Square Hyacinthe Lorette le samedi 17 septembre pour l’Open Air : Cratère.


Evitearc, DJ et producteur Rennais, mais aussi membre de Decilab, nous a offert un moment d’échange bien sympathique, juste avant La Distillerie 3 au 1988 Live Club. Il sera à la Cratère en tant que membre de Decilab et non en tant qu’Evitearc. Voici sa première interview :

« Evitearc », pourquoi ?

Ça, c’est trop vieux … Je ne suis pas très bon en com’ et c’est typiquement l’exemple. En fait, quand j’ai commencé la musique, les premières enceintes que mon père m’a achetées, c’était des Creative. J’ai juste mis tout ça a l’envers et ça a fait Evitaerc, mais Evitearc sonnait mieux à l’oreille. C’est quand même nul comme nom…

On m’a dit que tu étais « perché » comme garçon, c’est vrai ?

Non, non, je ne suis pas perché. J’ai une vision des choses à ma manière, mais c’est aussi une vision cool.

Explique un peu cette vision …

J’aime bien voyager grâce à la musique. J’aime plein de styles de musique différents. Chaque moment de ta vie à une musique qui lui correspond. Tu peux te réveiller un jour avec de la grosse Techno alors que le lendemain, tu vas avoir envie d’écouter de la guitare sèche.

Comment pourrais-tu décrire une de tes journées en musique ?

Sous la douche, c’est de la grosse Techno, il faut les basses qui résonnent dans la douche. Après, quand je travaille (pour ses études de Chimie à Bordeaux), il ne faut pas quelque chose de trop brutal, j’aime bien la Folk anglaise, quelque chose comme ça. Quand je cuisine, je mets de la musique qui me relaxe, soit de la Techno un peu plus posée ou ambiante, soit ça peut être du Jazz.

« Ce qui est bien avec Decilab, c’est qu’on ne se met pas en avant en tant qu’artiste »

La naissance de Decilab …

J’étais au lycée avec Charles, mais on ne se connaissait pas vraiment et on s’est retrouvé plus tard à une soirée entre potes, on faisait tous les deux de la musique et on a passé la soirée ensemble. Puis, lorsque Guillaume, le patron du Combi Bar, m’a proposé une date, j’ai tout de suite pensé à Charles pour la faire à deux. On a donc eu besoin d’un graphiste qui a été Arnaud, le copain de Camille. On a fait la même chose pour le Mondo Bizarro et de fil en aiguille est né Decilab.

Decilab a réussi à se faire une place dans la vie rennaise avec ses soirées, comment le perçois-tu ?

Je trouve qu’il y a eu beaucoup de soirées cette année, un peu trop. Parce que tu perds un peu la rareté des choses. Si tu fais trop d’événements, les gens ne se disent plus : « Il y a la Decilab là, on ne la loupe pas ! ». Tu vois, Texture, ils réussissent bien ça, je pense. Ils ont peut-être fait moins de soirées en plus de leur concept bien à eux et du coup, les gens ne la loupent pas.

Aurais-tu des anecdotes en soirée, avec Decilab ou seul, à nous dévoiler ?

C’était à une première soirée au Mondo Bizarro, je mixais sur vinyle et il y a un gars, un grand « chéper », qui vient me voir et qui me dit : « Hey ! Je peux rouler mon joint sur ta platine ? » ; « Ouais, ouais, si tu veux. ». Il était à coté, il roulait son joint. Il m’a fait tirer dessus et je me suis dit : « Il est costaud celui-là », il était vraiment trop fort.

Vous avez joué et fait des soirées dans beaucoup de lieux rennais, lequel préférez-vous ?

Je ne sais pas. Je trouve que la meilleure salle pour faire du son, actuellement à Rennes, c’est l’Antipode. C’est là que tu peux, en tant que public, vraiment apprécier. Là-bas, tu as vraiment la place, le son est vraiment bon et puis, tu peux fumer dehors, c’est cool ! Le Mondo Bizarro, c’est beaucoup plus atypique, nos soirées là-bas sont tout le temps super folles, c’est le BAZAR quoi !

Que penses-tu de Rennes ?

Rennes, c’est en ébullition. Je ne sais pas si un jour l’offre va dépasser la demande même si ça commence un peu à être le cas. Bordeaux, c’est mort par rapport à Rennes, je suis désolé.

Un dernier petit mot pour Le P’tit Rennais ?

Vous êtes des gens bien cools, vous me faites délirer. En vrai, trop cool, l’interview. Merci !

https://soundcloud.com/evitearc/tremplin-astro

Merci à Decilab et Evitearc pour cette super interview au 1988 Live Club !

Written By: Cécile

Le plus important pour moi, c’est d’être soi-même et de rester fidèle à cette pensée. Une description est difficile à faire, c’est dire qui on est alors qu’on ne le sait même pas totalement. Je sens qui je suis mais mettre des mots sur cette sensation me dépasse. Je sais que je suis là pour mes amis, que j’aime mes proches et que je suis sacrément curieuse et bavarde. Mais, je ne sais pas tout sur moi, et ça l’avenir me le dira, je n’attends que ça.

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