HollySiz : plus on est sincère dans ce qu’on raconte et plus on est universel

Vendredi 30 novembre, HollySiz fait son grand retour à l’Étage du Liberté. A cette occasion,  nous avons eu l’honneur d’échanger librement avec cette femme pétillante, humble, entière et spontanée. Elle et son équipe magique feront tressaillir de bonheur rennais et rennaises sous le soleil d’hiver. Rires aux éclats et danses endiablées vous attendent. A lire sans modération avec en fond sonore son titre “Cuban Mood” qu’on affectionne tout particulièrement.


HollySiz : Bonjour!

LPR : Bonjour HollySiz ! Pourriez-vous vous présenter au P’tit Rennais, avec vos propres mots et votre sensibilité?

HollySiz: Ouh là là, qu’est-ce que c’est difficile comme question.

Je m’appelle Hollysiz, je suis française, je viens de sortir mon deuxième album, enfin j’ai sorti mon deuxième album cette année.Actuellement, je suis en tournée pour essayer d’échanger au maximum avec les gens. Au fond, la musique est un merveilleux prétexte pour échanger.

LPR : Qu’est-ce que vous aimez créer sur scène?

HollySiz : Justement, pour moi, un bon concert c’est un concert qui se passe autant sur scène que dans la salle. Donc, il faut que le dialogue se crée. Et pour ça, je demande beaucoup aux gens. Donc, on instaure un dialogue lors de moments où on va transpirer et danser ensemble, où on est dans une écoute. C’est un vrai échange. Il n’y a pas de quatrième mur.On l’a fait tomber. On se nourrit les uns des autres. Il y a une énergie qui  circule quand on est plein de gens dans une salle fermée. Donc autant que cette énergie soit en communion. On est là pour que les gens, pendant 1h30,  1h45 même(Rires), oublient un peu les soucis de leurs vies et passent un moment dans l’instant présent, dans le partage et dans le kiff j’espère.

LPR: Est-ce qu’il y a une scénographie que vous développez en particulier?

HollySiz: Oui, oui. Alors après on s’adapte aussi à la taille des plateaux. Parfois on arrive dans des salles, ce qui est le cas cette semaine, qui sont des salles dans lesquelles on ne peut pas déployer toute la scénographie que l’on veut. En revanche, c’est beaucoup basé sur les lumières, sur la danse. Il y a des très belles scénographies qui ont été mises en place avec des paravents de miroirs, qui ont des déplacements quis  ont adaptés à la taille du plateau. Donc quand on a des grands plateaux onpeut faire le spectacle exactement comme on veut. A l’Étage, ça va être plus compliqué. On s’adapte au mieux, mais oui bien sûr, il y a une vraie création et une vraie scénographie.

LPR: Un “toc” ou un rituel avant de monter sur scène avec vos musiciens?

HollySiz : Oui. Déjà ça commence en amont avec Julie Gomel qui est ma claviériste et qui fait les cœurs aussi. Elle et moi,nous sommes dans la même loge donc déjà, le rituel commence deux heures avant.Parce qu’on se chauffe la voix ensemble, on fait souvent un peu de yoga. On prend un moment pour nous, on se maquille. Et après, juste avant de monter sur scène avec mon équipe, on se prend toujours dans les bras, tous. D’abord les techniciens parce qu’ils partent dans la salle avant nous. Et ensuite avec les musiciens, on se prend tous ensemble dans une petite ronde, dans les bras.C’est un moment où on s’écoute un peu, où on parle de tout pour se recentrer en général. On se donne le premier mot qui nous apparaît et ça donne un cadavre exquis pas mal. C’est un bon moment pour se couper de la journée et parvenir à se concentrer. Le fait qu’on monte sur scène, ce n’est quand même pas tout à fait normal. Donc c’est un petit pas de décompression pour nous. Et accessoirement je touche les fesses de tout le monde avant de monter sur scène.Rires. Ça porte bonheur. Pas des gens dans la salle, je vous rassure.

LPR : Le meilleur truc à manger après une grosse prestation?

HollySiz : A manger ? On s’adapte aux salles,parfois on est très gâtés. Moi j’essaye de me retenir de me jeter sur le chocolat et les trucs qui traînent, parce que juste avant d’aller se coucher,c’est un peu dommage. Rires.

En général, quand je sors de scène, je vais tout de suite au stand merchandising où je reste jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne en fait,pour rencontrer les gens qui étaient dans la salle. Donc j’ai pas vraiment le temps de manger, mais s’il y a du chocolat qui traîne en général…

LPR : Le featuring le plus loufoque que vous ayez jamais imaginé?

HollySiz : Eh bien là, j’ai vu que Zaz et le chanteur de Rammstein ont fait un duo, je pense que c’est imbattable. Là, je peux pas imaginer mieux. Franchement, non. Rires.

LPR: Un clip qui vous a marqué?

HollySiz : Oh, il y en a tellement. Là je dirais spontanément They Don’t Care About Us de Michael Jackson, dans les favelas à NY.

LPR : Toujours à propos de clips, une chorégraphie en particulier vous a-t-elle émue au sein d’une de ces productions audiovisuelles?

HollySiz : Hummm, il y en a tellement. Smooth Criminal de Michael Jackson.Parce qu’elle est très inspirée aussi de comédies musicales. Ça réunit beaucoup de références qui me sont chères.

LPR : Un album à citer que vous trouvez parfait dans son ensemble?

HollySiz : Mais ça peut être un vieux truc?

LPR : Bien sûr!

HollySiz : Il y en a deux que j’écoute toujours du début à la fin. “Pearl” de Janis Joplin. Quand je le mets, je mets le premier morceau et puis en fait j’écoute tous les morceaux et dans l’ordre. Et “Songs in the key of life” de Stevie Wonder, c’est quand même à mettre au Panthéon de l’histoire de la musique. Ce sont des chef-d’oeuvres.

LPR : Le titre dont vous êtes la plus fière?

HollySiz : Ah, c’est difficile… Disons que tous les soirs, il y a un titre qui ressort plus que d’autres. Je dirais en ce moment, que ce serait deux titres. J’ai deux mood en même temps. “Cuban Mood” que j’aime beaucoup et qui me fait du bien quand on le chante. Et un titre qu’on prend tous beaucoup de plaisir à chanter tous ensemble qui s’appelle “Love is a temple”.

LPR: Qu’est- ce que vous permet la musique?

HollySiz : Moi en tant qu’artiste ou moi en tant qu’auditrice?

LPR : Les deux?

HollySiz : Rires.

La musique me permet de m’exprimer déjà, c’est mon métier et  ça l’est de manière générale. On est obligé de le dire mais c’est un métier qui s’apprend, qui a ses hauts et ses bas. Ça me permet de m’exprimer, d’échanger avec les gens.

Et en tant qu’auditrice c’est un art qui par endroits et à des moments de ma vie m’a éclairée, m’a sauvée la vie. Je pense qu’on a tous 1,2 ou 10 artistes qui à un moment ont dit des choses qui ont fait que dans notre  chambre d’adolescente, on avait l’impression d’être un peu moins seule. J’ai eu parfois des épiphanies dans ma vie en écoutant de albums et je me suis sentie moins seule, j’ai au l’impression qu’on m’avait prise par la main. Donc en tant qu’auditrice ça a été ça. Et en tant qu’actrice du processus, j’écris des chansons pour me guérir, d’une certaine manière en espérant que justement il y aura quelqu’un qui l’entendra dans sa chambre et qui se sentira moins seul. Ou  qui juste le temps de 5 mins aura envie de danser. Ou que cette chanson aura fait du bien sans intellectualisation non plus. Si ça peut faire du bien, c’est quand même merveilleux comme métier. En fait, je sais que plus on est sincère dans ce qu’on raconte et plus on est universel. Au fond, on est tous traversés par le même genre d’émotions. C’est juste des contextes différents, mais finalement, on en revient souvent aux mêmes choses.

LPR : Le P’tit Rennais alu que vous appréciez le hip-hop, des artistes en particulier vous ont-ils influencée?

Oui. Par exemple, dans les albums qui m’ont traumatisée, il y a “The miseducation of Lauryn Hill”. C’est un album que j’écoute encore aujourd’hui qui est hallucinant à tous les niveaux . Et je pense que s’il n’y avait pas eu cet album, il n’y aurait pas eu les rappeurs d’aujourd’hui. Elle a été une des premières à avoir ouvert la voie avec toute cette mouvance qui a fait de très bonnes chanteuses mais aussi des rappeuses incroyables. Chez les femmes, c’est celle qui m’a le plus bouleversée. Et sinon Oxmo Puccino, car au-delà du rap, c’est un véritable poète. Et je suis très curieuse de toute la nouvelle scène aujourd’hui parce qu’elle est beaucoup plus crue. Le rap comme je l’écoutais adolescente c’était du rap qu’on appelle aujourd’hui rap conscient. C’était beaucoup dans la réflexion. Aujourd’hui il y a de tout, mais au milieu de tout ça, il y a aussi des gens qui arrivent avec des albums techniquement complètement dingues. Quand j’entends rapper Nekfeu ou Damso, c’est un chanter qu’on n’a pas l’habitude d’entendre. Je ne suis pas toujours d’accord avec leurs propos, mais je dois avouer qu’en terme de forme, c’est assez exceptionnel.

LPR : Une problématique sociétale qui vous touche particulièrement, hormis le féminisme palpable dans vos albums?

HollySiz : C’est-à-dire que pour moi, toute forme d’intolérance et d’entrave à la liberté de chacun me pose problème. Donc je suis évidemment très touchée par la cause des femmes, de fait. Quand j’entends des femmes dire “je ne suis pas féministe”, j’ai envie de dire que ça  n’a aucun sens. Que c’est une aberration. Mais je suis très touchée aussi parla cause LGBTQ parce qu’on a le droit d’aimer qui on veut. On a le choix. Et à l’époque on avait fait un clip sur un garçon qui s’habillait en fille et qui allait à l’école et ça posait problème. Pour moi, chacun à le droit dans notre société, d’être celui qu’il veut et d’aimer qui il veut. Ça s’appelle la démocratie et on a cette chance. Donc les gens à qui ça pose problème, qu’ils aillent voir ailleurs. Je suis très choquée qu’en 2018, on voie régulièrement(je ne sais pas quels sont les chiffres), au moins une fois par semaine, un acte homophobe, ou antisémite ou islamophobe. Des gens qui se font taper dessus pour leurs croyances ou leurs orientations sexuelles ou le fait que ce sont des hommes et des femmes. Je trouve ça aberrant, vraiment .

J’habite au bord de la mer et je me sens extrêmement concernée par ce qu’on est en train de laisser aux générations futures en terme d’état général de la planète. Je surfe beaucoup et je suis désespérée de voir ce que je retrouve autour de moi dans l’océan. Il n’y a pas de mots. J’essaye de faire ma part, de faire en sorte que les gens autour de moi fassent leur part aussi. Si on fait tous notre part déjà, je pense qu’on pourrait changer pas mal de trucs. J’ai vu des gens jeter des couches par la fenêtre de leur voiture, j’ai failli les prendre en chasse pour leur dire, “mais qu’est-ce que vous avez dans la tête?”. Il y a un vrai travail d’éducation et d’information à faire. Et faire des générations éveillées et ne pas leur laisser un truc dans un état pathétique voire pitoyable.

LPR : Quelqu’un à qui vous aimeriez dire merci pour ce qu’il vous arrive aujourd’hui?

HollySiz : Oh là là, oui. Il y a beaucoup de gens. Déjà je dirais merci à la petite fille qui y a cru, c’est-à-dire moi.Rires. Parce que ça commence par là.

Et puis, à mon équipe de tournées. Parce que des gens montent et démontent un décor, quelque soit l’état dans lequel on est, de fatigue, de rhume, de gastro, tout ce à quoi on ne pense pas. Quelque soit l’état d’âme dans lequel on est, parce que les gens ont payé leur place à Poitiers, on doit les chérir de la même manière que ceux qu’on a vu la veille. Donc je dirais mon équipe de tournées qui est une famille indestructible. Parce qu’en plus c’est au-delà de toute considération de ce qu’est la musique aujourd’hui, en tournée on est des artisans. C’est pas qu’une histoire de “la radio veut bien passer ton single”, que le label y croie ou que ça se fasse tout seul, c’est plus du tout ce genre de considération. Il y a un moment, tous les soirs, on monte un spectacle et on le démonte. Des gestes artisanaux, et ça c’est précieux et  pérenne. Un tube en radio, c’est génial! Mais ça n’aide pas à produire une carrière sur le long terme.

LPR : Vous qui avez mis entre parenthèse votre carrière d’actrice, y a-t-il une production récente dans laquelle vous vous seriez reconnue?

HollySiz : En France, j’ai été beaucoup touchée par les rôles de femmes dans Le Grand Bain, parce qu’on parle beaucoup des hommes dans ce film mais les rôles de femmes sont magnifiques, puissants, avec plein de failles. Les actrices sont magnifiques, et sont aussi très drôles et émouvantes. Ils m’ont tous beaucoup touchée. Après, Big Little Lies, c’est une série produite par Nicole Kidman et Reese Witherspoon, qui parle des femmes et qui est réalisée par un homme d’ailleurs, Jean-Marc Vallée. C’est une mini-série, c’est 8 épisodes sauf que chaque épisode est un film en soit extraordinaire. C’est un niveau d’écriture, un niveau de scène, de jeu d’actrices, de scénarios fantastiques. Participer à des projets pareils, ça m’aurait plu.

LPR : Grâce à vous, LPR a une série à regarder ce soir.

HollySiz : Non mais c’est E-X-T-R-A-O-R-D-I-N-A-I-R-E, mais prévoyez la nuit. Parce que vous allez en regarder un et vous allez vouloir voir la suite. C’est magnifiquement interprété en plus. Laura Dern est magnifique dedans, il y a aussi Zoë Kravitz. Le casting est fou et elles sont toutes à l’apogée de leur art.

LPR: Les endroits qui vous inspirent pour écrire?

HollySiz : La côte basque, où j’habite aujourd’hui. L’océan, n’importe où il y a un peu d’eau, ça m’inspire beaucoup.New York aussi m’a beaucoup inspirée. J’y ai habité et puis c’est tellement riche, éclectique, volcanique presque. Et puis, chez moi devant mon piano qui est le même depuis que j’ai 7 ans, ça reste l’endroit où je suis le plus inspirée.

LPR : Votre pêché mignon (sauf le chocolat bien évidemment)?

HollySiz : Rires. Eh bien je suis complètement fan de crêpes. C’est carrément une drogue.

LPR : Vous allez être servie le 30 novembre!

HollySiz : Je sais, je sais. Moi les crêpes et les galettes, c’est mon obsession. C’est une pathologie presque. Rires.

Une des raisons pour venir jouer à Rennes, au-delà du fait que j’adore y aller parce que c’est toujours un super public et que c’est un énorme plaisir d’être en Bretagne, c’est qu’il y a ce plaisir “ok, il y a une galette au coin de la rue”! Et mon équipe est au courant, on est déjà en train  de se dire « laquelle on prend!? » !

LPR : Verdict, certaines crêperies vous ont-elles marquée lors de vos passages?

HollySiz : Plein, plein! Je cherche à chaque fois. Je m’en souviens d’une à Morlaix, il faut absolument que je la retrouve.Une petite crêperie extrêmement mignonne à côté de laquelle on a passé quelques jours. J’y suis allée matin, midi et soir. J’ai testé toute la carte.

Rires.

LPR : Avez-vous des projets en perspective ? Si oui, Le P’tit Rennais a-t-il droit à des indices?

HollySiz : Je suis déjà en train d’écrire plein de nouveaux morceaux. Pour repartir vite. Et puis, continuer d’être créative,écrire de belles chansons, faire de belles images, créer un nouveau spectacle pour public. J’adore la vie de tournées alors pour cela il faut créer du contenu.

LPR : On en déduit que vous êtes plutôt scène que studio?

HollySiz : J’ADORE le studio. Si je ne faisais que du studio je deviendrais folle, si je ne faisais que de la scène ce serait envisageable mais les deux sont fantastiques. C’est le choix du roi. Mais j’adore le studio pour son côté laboratoire, qui est un endroit d’introspection, de réflexion, un endroit de vie. C’est plus intellectuel le studio quoi. La scène, c’est l’instinct.

LPR : Quel public avez-vous trouvé le plus réceptif en métropole?

HollySiz : La Bretagne est connue pour être un public mélomane, exigeant et très participatif on va dire. On a été particulièrement bouleversés par un festival cet été, le festival Beauregard,qui est en Normandie. J’ai rarement vu une ambiance pareille. Ou alors si, aux Vieilles Charrues il y a 4 ans. Ce sont des festivals où les gens viennent avec cette envie de faire la fête, de découvrir. C’est un vrai rendez-vous. Les gens ne regardent même plus la programmation, parce qu’ils savent, ils ont confiance.

Souvent, plus on monte, plus les gens sont chauds! Rires.

En tout cas on a eu beaucoup de chance car on a tourné pas mal en Bretagne et il a toujours fait un temps sublime.

LPR : Sinon, qu’est-ce qu’il se passe pour vous à l’international?

HollySiz : Ce qui est assez incroyable aujourd’hui avec internet et les réseaux sociaux, c’est que même quand un album n’a pas eu obligatoirement toute la force de frappe marketing ou d’un label surplace, l’équipe permet de diffuser les musiques et on reçoit des messages d’un peu partout. Rather Than Talking a été relayé dans beaucoup de pays. Donc c’est toujours un peu magique. Sur le premier album, on avait fait beaucoup de choses en Angleterre, en Italie, en Europe en fait et on avait fini au Brésil. Ça demande beaucoup de temps, d’investissement. En 2019, j’espère qu’on pourra défendre l’album un peu ailleurs. J’ai la surprise de voir que nos musiques sont écoutées partout dans le monde, parfois dans des endroits totalement improbables.

LPR: Un petit mot à destination du public rennais avant votre arrivée?

HollySiz : Que j’ai vraiment vraiment hâte parce que j’ai des souvenirs incroyables à Rennes, toujours émouvants. Pour la petite anecdote, la première fois que j’ai joué à Rennes c’était au Bars en Trans, j’avais juste un tourneur et pas de maison de disque. Je me suis mise une telle pression que j’ai fait le pire concert de toute ma vie. Aujourd’hui encore,c’est le pire, où je me suis tirée 8 balles dans le pied. J’étais totalement désespérée. Deux ans plus tard, je suis revenue en ayant réussi, je ne sais même pas par quel miracle à signer en maison de disque alors que toutes les maisons de disques étaient dans la salle à l’époque. Ils avaient vu ce naufrage en direct. Ça a juste pris un peu plus longtemps que prévu. Et lorsque je suis revenue, ma deuxième date à l’UBU était complète et ça été une soirée de revanche. C’est un des meilleurs concerts qu’on ait fait! Rennes, c’est une ville chargée de plein d’apprentissages du passé, donc j’ai vraiment hâte d’y retourner, présenter ce spectacle ! Et j’espère que l’accueil sera le même que d’habitude!

Pour une super soirée en perspective, la billetterie, c’est par ici: https://bit.ly/2OVDRAt

Written By: Jade Ropers

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