Les membres du groupe MNNQNS

MNNQNS : « On rêve de se produire à Glastonbury et TINALS. »

Compte tenu de la température avoisinant les 35 à 40° à l’occasion, l’image de nos Mannequins préférés, ce sera pour une prochaine fois. Assis dans un coin à la fois paisible et exposé, Le P’tit Rennais donne la réplique aux MNNQNS. Parce que MNNQNS est au rock LA pierre de jouvence si efficace qu’il serait fâcheux de passer à côté de ses vertus.


LPR : Un mot pour présenter les MNNQNS au P’tit Rennais ?

On est les MNNQNS et on fait du post-punk contemporain.

LPR : Pourquoi le dénominatif MNNQNS ?

On s’appelle MNNQNS grâce à nos physiques avantageux, de mannequins en l’occurrence. Et on a enlevé les voyelles parce que quand tu écris « Mannequins » sur Google tu tombes sur des physiques avantageux qui ne sont pas les nôtres. Du coup, on s’est dit qu’on allait privatiser ce titre comme le nom de notre bande et marque. On fait des tee-shirts, des stickers et des choses comme ça.

LPR : Vous pourriez envisager un titre avec un rappeur français ou belge ?

Rilès : Non. (rires) *Désaccord palpable entre les membres du groupe*

Avec un belge ? Jamais de la vie.

LPR : Pourquoi ? Ils sont plutôt cool les Belges !

Oui, mais ils sont moins forts au foot. Ça fait la différence. Plus sérieusement, n’importe qui du moment que ça fait du pèse, on est OK. C’est fait pour ça le rap, non !?

LPR : Et les Français dans votre top list ?

Booba, Le Duc. Et Kaaris. Entre les deux, on ne saurait pas choisir. Booba il danse comme un crabe, c’est trop bien. Plutôt B2O.

Adrian : Non Kaaris, c’est bien !

LPR : En majorité team Booba, donc ?

Il a plus de muscles, non ? Par contre il a de toutes petites jambes, c’est incroyable. Vous regardez sur Google images, vous tapez « jambes Booba », c’est assez chouette.

LPR : Votre titre préféré des Strokes ?

Adrian sur le qui-vive : « New York City Cops ».

Les autres – qui trichent a little bit en citant l’album : « Is this it ». Tout est bien. Même ce que fait Julian Casablancas avec The Voidz, c’est trop cool.

LPR : Sur quelle scène rêvez-vous de vous produire ?

A l’unisson : Glastonbury. Ou alors, This is not a love song (rires incidieux) *En espérant que le message soit passé jusqu’au tourneur !*

LPR : Un groupe qui a de l’avenir sur la scène anglaise ?

Cabbage. Shame.

(rires) Sinon plus connus, Arctic Monkeys. Franz Ferdinand.

LPR : Un compositeur qui vous fascine ?

Adrian : Je peux en citer trois d’un coup ? Bowie ; Morrissey ; Alex Turner.

Et en France, Pablo, le mec de Moodoïd. C’est tellement dans la simplicité. La fausse naïveté. C’est vraiment simple et pas nœud-nœud. Pourtant c’est compliqué d’écrire en français.

Je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression que la plupart des artistes qui écrivent en français essaient de dissimuler des trucs sous des couches de complexité et de soi-disant poésie. Je ne leur jette pas la pierre, on a tous tendance à faire ça. Même sur nos textes en anglais. Mais souvent, la simplicité, c’est mieux. Aller à l’essentiel, c’est super dur en fait. Parfois, on met trois jours à trouver la phrase d’un refrain.

LPR : Chez vous, qui compose ?

Adrian : Je compose les textes de A à Z. Et au niveau de la musique, souvent, ça vient de moi puis j’amène les morceaux aux gars et on retravaille le tout ensemble. Les sons, les structures, etc.

Parfois, ça vient d’autres membres et systématiquement, on retravaille le morceau. Ça m’est arrivé d’écrire un couplet entier dans ma voiture, sans avoir prévu quoi que ce soit.

Ça peut être parfois juste en prenant une guitare et en réfléchissant à peu de choses, un détail t’accroche l’oreille et tu le développes. Il n’y a pas vraiment de recette magique.

LPR : Pour finir, plutôt Calvados ou lait ribot ?

Calvados, s’il y a de l’alcool (avec modération, bien sûr, NDLR) !

Written By: Jade Ropers

No Comments

Leave a Reply