Albatross

Albatross : « On est aussi des mecs marrants !  » [BARS EN TRANS]

J’ai rencontré le groupe Albatross composé d’Eric, Benjamin, Sebastien et Laurent. Nous sommes allés chercher le calme sur la terrasse de l’Espace Pro des Bars en Trans, malgré le froid de ce bel hiver. Ce fut une interview rythmée par des moments de découvertes, de confidences et bien entendus de blagues. Je vous laisse (re)découvrir. 


Ça fait depuis janvier 2015 que le groupe, Albatross, est complet et prêt à décoller. Vous vous entendez bien ? Il y a une bonne ambiance entre vous ?

Eric : On se chamaille un peu (rires).

Laurent : Nous deux (Benjamin et Laurent) on se connaît depuis qu’on a 6 ans donc ça fait un bout de temps. Eric aussi je le connais depuis très longtemps maintenant.

Seb : On aurait dû inventer une histoire sur Albatross…

E : On avait jamais eu l’occasion de jouer ensemble et ils m’ont proposés…

L : Non, TU nous as demandé (rires)

E : (rectification) Ils cherchaient quelqu’un pour tout déchirer quoi. (rires) C’est vrai qu’ils m’ont demandé, j’étais pas mal pris mais ça me branchait bien de jouer avec eux, ou au moins d’essayer. Donc voilà, de fils en aiguilles on s’est bien entendu musicalement. En plus de ça, ils ont un sacré niveau, ça m’oblige de jouer un peu mieux et plus sérieusement. C’est super cool. Après Seb on l’a rencontré sur une annonce … sur Tinder (rires).

S : Il faudrait que tu changes ta blague, il y a d’autres trucs.

E : … Sur « adopte un mec » (rires)

L : Non sur « Célib Ouest » (rires)

S : Moi, sur « Grinder » (rires)

E : Seb, il s’avère qu’il avait un autre groupe, White Car Nation. Il chantait dedans et je l’ai fait écouté au gars en disant : « Ouais, c’est un mec comme ça qu’il nous faut au chant. Ca serait cool et en plus il a l’air sympa ! ». On s’est bien trouvé musicalement et ça a collé tout de suite. C’est là qu’on a composé ensemble.

S : À la base on avait des morceaux qui étaient un peu différents, plus funk rock, on a composé d’autres morceaux, on en a virés certains aussi, ceux qui étaient plus dans l’air du temps jusqu’à ce que ça devienne Albatross.

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Benjamin (en haut à gauche), Laurent, Eric (en bas à gauche) et Seb : Albatross.

Vous faites partie du projet Horizons, comment vous avez commencé cette aventure « tremplin » ?

L : En fait, on nous a proposé, tout simplement. Toutes les structures de Rennes essayaient de se rassembler pour créer un essor global sur Rennes, ce qui manquait un peu en terme d’accompagnement. Quand on nous a proposé, on a dit oui direct. Etant assez vieux sur la musique à Rennes, on a vu les choses se faire et quand on voit un projet comme ça se mettre en place il faut dire oui tout de suite. C’est quand même hyper bien pour nous et pour les prochains.

E : C’est vraiment bien parce que c’est un gage de qualité. Vu que nous gravitons autour de ça, on a envie de faire quelque chose à la hauteur et de ne pas le faire pour rien. C’est pour ça qu’on ne fait pas 15 000 concerts non plus à Rennes. On prend le temps de bien faire les choses. On a mis presque 2 ans avant de faire notre premier concert.

S : C’était plus intéressant de montrer Albatross sous sa vraie forme que des ébauches, des petits concerts. Autant arriver sur scène, sûrs de nous, et de ce que l’on veut faire.

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Votre single « Opposites Places » est donc sorti en même temps que ce premier concert au Bar Hic. (Nous en avions parlé sur Le P’tit Rennais).

S : Du coup, l’EP arrive bientôt justement. C’est le prémice de la suite, là où nous allons vraiment enchaîner plus les dates. On croise les doigts.

Votre EP a été financé par le biais d’Ulule avec un objectif réussi à 120%. Fiers de vous ?

L : Oui carrément, c’est cool. Ce n’est pas forcément simple en plus. Le crowdfunding tout le monde le fait donc c’est toujours un pari. 

S : Surtout pour un groupe comme nous qui n’avait pas fait beaucoup de concerts et qui n’était pas vraiment connu. Des groupes qui font du crowdfunding qui ont déjà 6 ans d’existence, ils ont déjà une base de fans qui sont déjà présents.

E : Il fallait donc qu’on fasse nos preuves et c’est pour ça qu’on a sorti ce petit single. On voulait montrer aux gens que ce qu’on faisait valait la peine d’être soutenu. On a sorti 2 chansons avec 2 clips. Ça a fonctionné parce que les gens nous on fait confiance et on leur en remercie. Ca sort au mois de janvier et en exclu dès ce soir pour ceux qui seront là à notre concert au Mondo Bizarro.

Comment avez-vous travaillé sur cet EP ?

S : On a suivi une logique, on a sorti une démo avec 2 chansons, après les clips lives et maintenant l’EP, tout simplement. Peut-être un album plus tard. On ne sait pas…

L : La composition s’est fait au fur et à mesure. On a maquetté tous les titres avant, de notre côté, pour être sûr que ça sonnait bien parce qu’en répétition c’est souvent bien sur le moment mais ce n’est pas toujours le cas.

Benjamin : Une sorte de pré-production

L : Une fois qu’on savait ce qu’on voulait on est parti en studio faire le boulot.

S : Ce que je trouve cool avec Albatross, c’est qu’on ne se donne pas forcément un genre. On a quand même le style rock de base après on pioche dans plein de trucs qui sont totalement différents de ce qu’on peut écouter habituellement.

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Vous avez donc fait 2 clips, plus un live session, il y en a un pour Eye et un autre pour Opposite Places. Pour ce dernier, je voulais savoir si vous aviez pris les images ou vous les avez vous-mêmes crées ?

B : Ca ne se voit pas trop mais c’est nous qui dansions (rires).

E : On a pris des cours pendant 8 longues années (rires).

LPR : J’aime bien ce décalage avec la couleur rose et cette danse contemporaine.

S : C’est justement ça Albatross, c’est piocher à droite, à gauche pas forcément pour des choses qui nous correspondent mais justement de les adapter à Albatross.

B : On a une volonté de sortir des codes du hardcore, du punk qui tournent autour des couleurs assez noir et rouge. Donc là le rose et le côté danse un peu bizarre, ça nous parlaient vachement vu qu’on voulait se détacher des codes qu’on connaît classiquement.

E : Etonner les gens. Ca aurait pu être une vidéo avec des petits chats des choses comme ça (rires)

L : Pourquoi pas un jour !

S : T’as dévoilé ce qu’on allait faire après (rires)

Vous venez tous de Rennes et de ses alentours, ou vous y vivez. Que pensez-vous de cette ville ?

S : J’ai eu l’occasion de partir et je suis resté. Pour moi c’est ma ville. A chaque fois que je suis partis et que je reviens à Rennes, c’est une bouffée d’oxygène.

L : J’ai habité 8 ans à Angers et je trouvais qu’il y avait pas mal de similitudes dans le sens que c’est 2 villes très musicales. Pour te contre-dire Eric, parce que je suis comme ça (rires), je trouve que Rennes n’est pas une ville extrêmement rock, elle est plus électro et d’autres styles comparativement à Angers qui est elle plus rock. En tout cas c’est une ville qui musicalement est très riche.

Un p’tit mot pour Le P’tit Rennais ?

B : Velux

L : Catapulte

E : On est aussi des mecs marrants (rires). À ce soir en tout cas, merci au P’tit Rennais de nous suivre depuis pas mal de temps et on espère que ça continuera.

Prochains rendez-vous avec Albatross :

  • 13 février au Jardin Moderne

  • 14 février à Acigné

Written By: Cécile

Le plus important pour moi, c’est d’être soi-même et de rester fidèle à cette pensée. Une description est difficile à faire, c’est dire qui on est alors qu’on ne le sait même pas totalement. Je sens qui je suis mais mettre des mots sur cette sensation me dépasse. Je sais que je suis là pour mes amis, que j’aime mes proches et que je suis sacrément curieuse et bavarde. Mais, je ne sais pas tout sur moi, et ça l’avenir me le dira, je n’attends que ça.

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