Run, run, running : La course du sens
« Je suis fatigué patron, fatigué de devoir courir les routes et d’être seul comme un moineau sous la pluie… Fatigué d’avoir jamais un ami pour parler, pour me dire où on va, d’où on vient et pourquoi… »
John Cofey – La Ligne Verte
Run, run, running.
Tout d’abord, de la chasse au mammouth à la course olympique, l’homme n’a cessé de courir depuis son existence. Cette impulsion du corps vers l’avant permettait à la base de chasser, ou de fuir. Cependant, elle est encore entretenue dans notre société. Véritable institution, les différents types de courses proposés aujourd’hui ne manquent pas d’imagination et d’objectifs : course de charité, parcours du combattant, running zombie, Color Me rad, Electro Dash… Après, le sujet des applications de jeu pourrait aussi être mis sur le tapis de course : Super Mario Run, Sonic Dash, Temple Run, Zombie Tsunami, Rayman Origins…
Aussi, je me dis qu’il est important de comprendre pourquoi nous courrons
Est-ce un choix personnel mûri pour entretenir notre forme physique ? Ou est-ce un mouvement que l’on se laisse imposer ? Course au temps, à l’efficacité et/ou à l’argent ?
Personnellement, que ce soit dans le cadre d’un jeu grandeur nature, d’une série de défis mêlant réflexion et rapidité ou pour rattraper une personne chère, je cours pour un objectif sans me baser sur l’acte lui-même.
Et si, aujourd’hui, notre corps nous appelait ? Et si, enfin, il était temps de se poser, méditer, trouver en soi les réponses à sa propre course, rayonner… ?
Je ne vous ferai pas l’offense de dire que le monde court à sa perte, mais prenons le temps de le contempler sur l’instant.
No Comments