Le bassiste Marcus Miller slap dunk le Liberté !!!

Alors que Le Liberté vient d’ouvrir ses portes pour ce concert-événement ce Vendredi 13 Avril, on observe un public très hétéroclite affluer pour aller écouter le « père » de la basse jazz-funk. Si certains, fins connaisseurs, attendent le retour de Marcus Miller dans l’hexagone, d’autres, ce soir, sont venus le découvrir.

 

À point nommé, car ce dernier est de retour pour nous présenter son nouvel album « Laid Black » sortant en juin prochain. Le concert s’ouvre par quelques classiques tels que Detroit et Tutu. Il prend une autre tournure lorsque qu’un premier titre de « Laid Black », Trip Trap est joué. En effet, nouveauté assez particulière pour le natif de Brooklyn, l’introduction est assurée par un sample de trap. On remarque alors les regards interrogateurs de certains puristes, rapidement rassurés par le retour des légendaires riffs de basse venant épouser le beat : synergique.

Vers le milieu du concert, Marcus Miller marque une pause pour rendre hommage à son père, décédé trois semaines auparavant. C’est donc assez émus que nous apprenons l’histoire de William H., dont la carrière de musicien professionnel fut abandonnée au profit d’un job de cheminot. C’est alors avec fierté que l’artiste aborde le regard de son père lors de son premier concert en compagnie de Miles Davis sur une scène canadienne. Puis, le concert reprend sur le morceau Preacher’s Son, dédicacé à Mr. Miller senior.

Quand vient la fin de cette performance de plus de deux heures, on a le droit à un rappel des plus puissants avec le titre Blast. Les lumières s’affolent, standing ovation d’un public ne pouvant plus se retenir de groover, bref : on a assisté à un concert complètement dingue !

Léo Serais

Written By: Le P'tit Rennais

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