Le carnaval arrive demain aux Vieilles Charrues #19

Comme s’il s’agissait d’une énorme rue vénitienne, le grand champ qui accueille tous les ans l’un de plus gros festivals d’Europe sera décoré par milliers de festivaliers porteurs de masques et toute sorte de déguisements. Du moins, c’est ce que l’on estime d’après la présentation de la thématique de cette édition. L’occasion se présente : c’est aussi le 28ème anniversaire des Vieilles Charrues. Plus de 80 concerts repartis en 4 jours de couleur, musique et… pluie. Parce que c’est bien connu que même si les dates sont parfaites, le temps à Carhaix ne l’est pas. Ceci dit, rien n’empêchera les fans de danser jour et nuit que ça soit dans les hectares du camping et irrémédiablement sur le site ou se trouvent les 3 scènes du festival.


Pour cette édition, des importants têtes d’affiche ressortent. Certes une des valeurs ajoutées des Vieilles Charrues est le fait de privilégier les artistes locaux avec une haute présence d’artistes bretons sur scène, et nationales. Un exemple clair c’est le Label Charrues, qui se charge de projeter des artistes émergents, a été mis en place il y a une 5 éditions. DI#SE et ATOEM sont les deux musiciens élus pour le Label de cette année. D’autre côté, des groupes internationaux seront présents pour ajouter une touche d’ampleur (notamment North Amérique et Afrique). 

Si l’on parle de la programmation qui aura lieu dès demain jusqu’au dimanche, il serait difficile de décider ce que l’on veut voir. On veut tout voir, tout écouter. Les découvertes, ces belles surprises pour les oreilles qui arrivent dans les concerts que l’on connait pas forcément… C’est ça l’esprit d’un festival d’une telle ampleur.  Mais il faudra être plus précis pour vous aider à éclaircir vos choix étant donné qu’il y aura plus de 80 artistes repartis dans les 4 jours.   C’est parti pour une liste de rappel !

Inauguration de l’édition 2019. JOUR 1 :  « Jeudi, le genèse du festival »

Balthazar, les rockeurs voisins (scène Grall – 18h40).

Booba, une couche du rap français (scène Glenmor – 21h35).

Bror Gunnar Jansson, il n’est pas si compliqué que son nom (scène Gwernig- 19h15).


Camélia Jordana, un film (scène Kerouac – 16h30).
Columbine, le rap du quartier Brécquigny (scène Grall – 20h20).
Flavien Berger, le psy de l’électro (scène Grall – 22h00).
Hubert Lenoir, élégant et fantaisiste (scène Grall – 17h00).

Vald, ambiance assurée (scène Glenmor – 17h45).
Zazie, la plus pop de la journée (scène Kerouac – 19h05).
The Chainsmokers, Génialité commerciale, ils ont été primés aux Grammys 2017 (scène Glenmor – 00h25).

Le + : l’ humoriste Jamel Debbouze sera sur la scène Glenmor accompagné par un DJ.

JOUR 2 : « Vendredi, le jour ou il ne va pas pleuvoir »

Ce jour va être un des plus gros mélanges musicalement parlant. Les festivaliers vont pouvoir se régaler avec des sons variés et attendus en même temps que des surprises pour les oreilles.

  • Aya Nakamura, la reine du bals (scène Kerouac – 18h15).
  • Boulevard des airs, ils sont charmants et ils veulent qu’on reste avec eux (scène Glenmor – 19h25).
  • Caballero et Jeanjass, belge avec sang latina (scène Grall – 22h00).
  • Clara Luciani, émotion pop dans la voix et le regard (scène Kerouac – 15h30).
  • DI#SE, du haut level, le quimpérois a remporté le Buzz Booster tremplin national envers le rap et hip-hop (scène Grall – 16h55). 
  • Gainsbourg symphonique and Jane Birkin, le mythe du vendredi (scène Glenmor – 16h45).
  • Iggy Pop, la légende de cette édition (scène Glenmor – 20h40).
  • Kazut de Tyr, ur grampouezhenn muzikal (scène Gwernig – 15h00). 
  • Kompromat, Vitalic et Rebecca Warrior (what else ?) (scène Grall – 01h25).
  • Moha la Squale, l’enfant de la jungle (scène Kerouac – 00h05).
  • Razorlight, rock brit passé sur les Libertines (scène Grall – 20h00).
  • Saodaj’, le son plus énigmatique (scène Gwernig – 18h00). 
  • Suzane, l’insatisfaite géniale (scène Grall – 18h20). 
  • Tchami et Malaa, la touche électro du vendredi (scène Glenmor – 01h30).
  • Tears for fears, rock brit et new wave des années 80 (scène Kerouac – 20h55).
  • Tshegue, ça va chauffer avec du punk syncopé (scène Gwernig – 00h00). 

TSHEGUE – Muanapoto

Yonatan gat and the eastern medecine singers, la grande fusion de la journée (scène Gwernig – 21h00). 

JOUR 3: « Samedi, le jour ou tout est possible malgré la fatigue installée »

  • Alice Merton, vos oreilles ont déjà entendu parler (scène Kerouac – 15h30).
  • ARN’, réalité augmentée (scène Gwernig – 00h00).
  • ATOEM, nous offrent l’espace en exploration sonore totale (scène Grall – 01h25).
  • Ben Harper and The innocent criminals, expérience soul (scène Glenmor – 22h25).
  • Black Eyed Peas, la puissance du funk, soul et hip hop international (scène Glenmor – 19h30).
  • Boris Brechja, le troubadour masqué (scène Kerouac – 00h05).
  • Chloé Live, le scratch parisien (scène Grall – 23h35).
  • David Guetta, le DJ français à l’internationale (scène Glenmor – 01h35).
  • Diridollou/ Lavigne, danse bretonne avec amour (scène Gwernig – 22h20).
  • Georgio, l’écrivain (scène Kerouac – 18h05).
  • Gringe, l’enfant lune (avec la permission de Moha La Squale) (scène Grall – 21h45).
  • Jeanne Added, la lyrique énervée et géniale ( scène Kerouac – 21h00).
  • Lalala Napoli, les vrais vénitiens (ou napolitains) (scène Gwernig – 15h00).
  • Ma petite, un chant traditionnel et une vraie découverte qui vient de sortir son premier album en juin 2019. (scène Gwernig – 22h50).
  • Mnnqns, passerelle de subtilité qui remplaceront le combo punk irlandais Fontaines D.C. qui ne seront finalement au festival (scène Grall – 18h10).
  • Muthoni Drummer Queen, le son est une femme et vient du Kenya (scène Glenmor – 16h45).
  • Odezenne, les plus alternatifs et kubrickiens (scène Gwernig – 19h50).
  • Startijenn and Cyril Atef, la Bretagne frappé par l’électro (scène Gwernig – 00h30).
  • Talec Noguet Quartet, l’accordeon celtique (scène Gwernig – 20h30).
  • Turfu, découverte totale (scène Gwernig – 18h00).
  • Vendredi sur mer, les années 80 en marée basse (scène Grall – 16h30).
  • Lalala Napoli – Omercato

JOUR 4 : « Dimanche, l’aboutissement du carnaval »

  • Ammar 808, groove nord-africain aux racines profondes (scène Gwernig – 23h30). 
  • BCUC, le beat plus sincère (scène Kerouac – 15h00). 
  • Christine and the Queens, madame Chanson Française (scène Glenmor – 21h40).
  • Cocanha, le jeu vocal plus original (scène Gwernig – 17h45).
  • Kikesa, la culture du hip-hop incarné (scène Grall – 17h00).
  • Lindigo, pour briser les frontières (scène Grall – 20h20).
  • Lomepal, la belle folie de cette édition (scène Glenmor – 18h50).
  • Muga, l’ Asturias patria querida à la bretonne (scène Gwernig – 15h00).
  • Nakhane, électronique et cynique (scène Grall – 18h40).
  • Parcels, le cinquième Beatle (scène Kerouac – 20h20).
  • HF Tiéphaine, chanson française électrique (scène Glenmor – 16h10).
  • Petit Biscuit, le zen électronique (scène Kerouac – 23h05).
  • PLK, le plus flow de la soirée (scène Grall – 22h00).
  • Primal Scream, le gentleman de l’acid house et du rock (scène Grall – 23h50).
  • Tamino, du folk versatil (scène Kerouac – 17h35).
  • Elisapie, le folk du froid arctique (scène Grall – 15h20).
  • Fleuves, le trio de clarinette à ne pas manquer (scène Gwernig – 20h30).
  • Martin Garrix, l’enfant high de l’électro-house (scène Glenmor – 00h30).
Timetable

Avec plus de 7000 bénévoles, ce festival 100% associatif est en train de mettre les derniers rubans pour fêter le carnaval. On se donne rendez-vous à Carhaix. N’oubliez pas les masques ni la bonne humeur !

Written By: Laura Jones

Journaliste passionnée du septième art et l'espace numérique. Je me balade entre la comm et le storytelling. Créatrice du verbe to hitchco(o)ck.

No Comments

Leave a Reply