Rock’N Solex 2019 : Samedi rouge et noir

La soirée de samedi fut forte en émotions pour les rennais. C’était la grosse nuit du plus vieux festival étudiant en France et, de plus, le match entre le Stade Rennais et le PSG était une préoccupation principale. Ils se sont retrouvés dans le chapiteau central au campus de Beaulieu, sur le site de l’INSA pour partager un moment de détente avant les examens pour clôturer l’année scolaire.


C’était calme au début, le concert de Dinos fut retardé d’une demie heure et l’ambiance habituelle de Rock ‘n Solex n’était pas encore là. Malgré le beau temps qui teintait le ciel rennais, le match a réussi à gagner un peu sa bataille contre la 52ème édition.

Du moins en première partie de soirée, festival qui nous avait promis une programmation délicieuse et variée. Cependant, Dinos avait tout de même ses fans à ses côtés ; Tristan, un brestois féru de festivals, a expliqué au P’tit Rennais qu’il était venu juste pour le voir.

Suite aux nombreux pogos que Dinos demandait au début de cette soirée légendaire, Bellaire a pris le relais avec une très belle animation et des sons house comme protagonistes qui ont fait bouger les nouveaux arrivants. L’artiste qui avait mixé à Buenos Aires 10 jours avant Rock ‘n Solex, a mis le feu, transformant le parterre de festivaliers en une joyeuse piste de danse.

Les beatmakers Para One et MYD étaient présents pour continuer à chauffer la soirée. La maturité et l’expérience de Para One s’est ressentie immédiatement et l’orléanais a assuré sous le gros chapiteau du festival.

Sur la deuxième scène on pouvait écouter les rythmes techno et mélodiques de D. Dan, H.Mess & Cleft, Earl et Weever. Si l’on passe de l’ange au diable, on est obligé de parler du plus énigmatique des invités pour cette édition,Vladimir Cauchemar, qui est resté caché sous son fameux masque. Entre le hip-hop et la house, cet artiste a hypnotisé la fin de soirée.

Après ce voyage aux avec des touches tropicales, CTRFÇN a pris la direction du fest-noz sur la scène principale. Le collectif parisien qui entremêle musique et vidéo a donné une p’tite dose de nouveauté aux participants.

En sortant du festival, les rues étaient encore bondées de voitures qui klaxonnaient et de passants qui criaient pour la victoire de Rennes en Coupe de France. Et comme s’il s’agissait d’une guerre, au fond du cœur des rennais, un seul constat était certain : on avait gagné ! Le match, l’ambiance, tout était réussi. Au suivant Rock’n Solex !

Written By: Laura Jones

Journaliste passionnée du septième art et l'espace numérique. Je me balade entre la comm et le storytelling. Créatrice du verbe to hitchco(o)ck.

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