ROCK’N SOLEX – JOUR 2
Si vous étiez à Rock’n Solex vendredi, vous vous êtes forcément laissé prendre par l’ambiance unique du festival étudiant le plus ancien de France. Si vous n’y étiez pas, voici un tour d’horizon (très subjectif) de ce qu’on y a vu de meilleur.
Bon Entendeur a amorcé la soirée sur un move entre nostalgie et carpe diem, à l’image de la vie. La vie a continué à transpirer, avec les gens et à travers un jeune couple, à la danse chaloupée, bercés par une passion insouciante affichée au monde et aux tenants jalousement gardés, comme conscients de la fascination exercée autour d’eux. Fascination partagée autour de la performance de Chill Bump, au beat hip-hop et trap implacable… Chill certes, mais convaincus et intentionnellement ancrés.
Petit tour du côté de la petite scène, où la house régnait grâce au collectif D.KO Records, comme pour dire que le temps n’existe plus tant qu’on se laisse porter. Flabaire a troqué la 4e dimension contre un son entêtant plongeant tour à tour entre rêve introspectif et fusion collective.
Retour sur la grande scène où Clément Bazin a ensuite pris en main nos corps en offrant une démonstration multi-inspirée, mi-solaire, mi-stellaire, avec comme pièce maîtresse son steeldrum.
En partant, on s’est dit qu’on n’était pas allés à Rock’n Solex, mais qu’on avait expérimenté Rock’n Solex. C’est finalement ce à quoi tout bon festival peut sans vanité prétendre.
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Aimez-vous bordel !
Article rédigé par Inès Oliete
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