Route du Rock 2017 : Rencontre avec Le Comte

Nous sommes arrivés un peu en avance pour l’interview de Le Comte. Un artiste que nous avions déjà interviewé durant le Maintenant Festival. À peine arrivé, le monsieur nous met à l’aise. En découlera un moment léger et sans prise de tête plus proche de la conversation que d’une interview à proprement parler.


Salut Le Comte, comment ça va depuis le Maintenant Festival ?

Ça va plutôt bien, c’est vrai, on s’est croisé à Maintenant. C’était vraiment sympa comme moment. Je jouais sous une œuvre d’un artiste asiatique, je ne sais plus son nom. Ça donnait vraiment une ambiance intéressante.

Il y a un truc qui saute aux yeux quand on vient te voir jouer, c’est que tu n’aimes pas les structures lives standard (concert sur scène avec un public). 

C’est vrai que je n’aime pas me mettre en avant. J’aime bien quand tout le monde est au même niveau. On fait un voyage tous ensemble. C’est pour ça aussi que je ne mets pas de limite dans mes musiques et que c’est souvent des musiques très longues. J’ai envie de transmettre des choses aux gens sur une durée, que ça ne soit pas court et intense. On va dire que dans mon processus créatif, je privilégie les ondes aux notes. C’est pas la musique en elle-même qui m’intéresse mais plutôt les sons..

 

Thomas Prevel (Le P’tit Rennais) en interview avec Le Comte

J’ai l’impression quand tu joues, l’analogique a beaucoup de place.

Je ne suis pas quelqu’un qui va prendre son ordinateur et te sortir un mix déjà recalculé. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est bidouiller mes machines. C’est vraiment trop bien pour ça l’analogique. Tu fais du bricolage, tu optimises tes machines pour avoir un son le plus proche de ce que tu aimes. Tu vois, je suis aussi membre du groupe Juveniles, ça me permet de faire des trucs différents. Je suis la partie électronique du groupe, ça me permet de faire mon petit foufou derrière mon PC. Le projet Le Comte, c’est aussi faire ce que je ne fais pas avec Juveniles. C’est quelque chose de plus intimiste, comme je disais tout à l’heure, c’est plus proche de la méditation.

Tous ces projets doivent te permettre de pas mal voyager du coup ? 

Carrément, ça c’est une chance. Je me rappelle être allé avec Juveniles en Chine jouer à Pékin dans un temple, c’était un super souvenir.

C’est marrant que tu parles du temple, étant moi-même très attaché à la méditation, je vois bien ton live joué dans un temple.

Ça serait une super expérience, la méditation et tout l’aspect spirituel m’inspirent beaucoup. Je pense que c’est l’une des choses qui m’inspire le plus, jouer dans un temple, en Asie perdu au milieu de nulle part. Mais mes projets me prennent beaucoup de temps, je ne peux pas tout prévoir dans mon calendrier, on verra bien ce que le futur me réserve.

Le Comte

Written By: L'Hermite Sombre

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