THE BARBER LODGE, un barbier rennais

Une question s’est posée à moi il y a peu, mais où pourrais-je aller pour me couper les cheveux ? Et puis tout a basculé le jour où j’ai rencontré THE BARBER LODGE.


Comme l’a dit le célèbre auteur romain Cicéron : « Le visage est l’image de l’âme ». Sur cette belle phrase, on constate aujourd’hui que le visage est en effet un acteur majeur de notre apparence. Pour cela, il faut bien évidemment prendre soin de sa peau, mais également de ses poils et cheveux. Il faut le dire, trouver un bon coiffeur qui répond à nos attentes et qui soit sympathique n’est pas évident. C’est pourquoi, en tant que Jeune Homme, n’ayant pas forcément une pilosité faciale très abondante, je me suis néanmoins intéressé au métier de barbier. Je voulais vous faire découvrir notamment un jeune barbier qui a ouvert son salon il n’y a pas longtemps. Je dois vous avouer qu’il est devenu mon coiffeur référent. Pour vous, je suis allé l’interviewer.

Pour commencer, pourrais-tu te présenter ?

Alors, je m’appelle Antoine, j’ai 24 ans. Je suis originaire de Quimper et je suis à Rennes depuis 2 ans et demi.

The Barber Lodge © David Esnault

Pourquoi avoir choisi la ville de Rennes ?

Pour le boulot, je voulais vraiment être barbier et je suis donc venu ici pour ça, et je suis arrivé au Barber Lodge Rue Nantaise. C’était mon premier Barbier.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir Barbier ?

En fait, j’ai eu une grosse remise en question quand j’étais coiffeur.  Les coiffures femmes, les mèches, couleurs et tout le côté psychologue… Après, j’ai vu beaucoup de vidéos sur internet de coupes de cheveux, de barbes, puis même l’univers barbier, parce que c’est tout un univers, les tatoos j’ai vraiment accroché. Et puis même, être Barbier, c’est un travail qui demande de la précision, qui demande beaucoup de rigueur. Il s’avère que je suis quelqu’un de très rigoureux dans la vie. Ou bien même au niveau du contact avec la clientèle masculine, c’est plus posé, on peut être plus soi-même, moins obligé de jouer un rôle.

The Barber Lodge © David Esnault

 

Quel est le concept Barber Lodge ?

Alors le concept, avant tout, c’est déjà d’être barbier et coiffeur homme. Après, je pense que le concept s’est fait au fur et à mesure du recrutement, on est une équipe très jeune, on aime bien rigoler tout en restant pro. Donc d’être pro tout en accueillant les clients dans la bonne humeur. Au niveau des coupes, on fait beaucoup de dégrader « Old School », on n’est pas dans les coupes « Footeux ». Notre spécialité, c’est les coupes rétro modernes.

Peux-tu me parler de l’histoire de The Barber Lodge ?

Le premier shop a ouvert depuis maintenant 3 ans et demi, en mars 2014 par Maxime le gérant du salon rue nantaise et mon associé sur ce salon. Il a été tout seul pendant 1 an et demi et il m’a recruté en premier, en juillet 2015. Corentin est arrivé en mai 2016, Valentin en octobre, et Quentin est arrivé quand je suis parti pour l’ouverture de mon shop le 26 Septembre.

Donc l’enseigne « The Barber Lodge » s’est plutôt créée à deux ?

Quand j’ai rencontré Max, on a eu comme un coup de cœur professionnel, un feeling direct. On s’avait que l’on allait s’associer et on est plus fort à deux. Pour une question de fonctionnalité, aussi, au niveau des fournisseurs, c’est plus facile et puis ça nous permet d’avoir plus de crédibilité auprès de nos clients. De couvrir une plus grande zone et aussi parce que j’aime cette enseigne et ce que l’on fait.

Comment t’es venu l’envie d’ouvrir ton propre shop ?

J’ai cette envie depuis que je suis au lycée en fait. C’est pour ça que j’ai fait un DUT avant, parce que je savais déjà qu’il me faudrait des compétences autre que la coiffure, notamment en gestion. C’était un projet qui me tenait à coeur depuis un petit moment.

The Barber Lodge © David Esnault

 

Qu’est-ce qui vous différencie des autres barbiers ?

Déjà, l’équipe, ça joue beaucoup. Après, on ne veut pas être des mecs rétro vintage à mort, on est très ouverts. Il y a plein de barbiers qui sont dans un style assez fermé, ce n’est pas notre cas. Au niveau de la déco aussi, je mixe mon univers, je me sens chez moi et mon salon représente un peu ma vie.

Au niveau de tes produits, tu travailles avec quoi ?

Alors on travaille avec des produits donc de barbes et de cheveux. On a des marques, comme on les qualifie d’assez intimistes Qui sont distribués dans peu de salons, et surtout de bonnes qualités. Nos produits sont souvent faits par des gens du métier, par exemple les produits Reuzel, qui vient d’Amsterdam, qui correspond à leurs attentes en fait, et c’est ce qui est intéressant. J’ai rentré une nouvelle marque, Dapper Dam, qui est une marque anglaise lancée en 2011, que tu ne trouveras pas dans tous les salons et pas non plus chez tous les barbiers. Ce sont eux qui choisissent chez qui ils sont présents, donc c’est vraiment de l’exclu sur le centre-ville de Rennes. En barbe, on a une marque québécoise que l’on fait importer du Québec, une marque américaine… On a également une marque Française Bio, qui va bientôt rentrée. Ça fait partie du style aussi.

The Barber Lodge © David Esnault

J’ai cru entendre que vous alliez avoir une nouveauté prochainement ?

Oui, on lance la réservation en ligne. Donc le concept est très simple. On va travailler avec notre partenaire Planity. On pourra aller soit directement sur le site, où sinon sur l’une de nos pages facebook, appuyer sur un petit bouton pour choisir un salon, la presta, le barbier, et puis choisir le jour et l’heure de rendez-vous. On pourra donc choisir son rendez-vous directement en ligne, jusqu’à 3 mois à l’avance ! 

Tu préfères quoi entre une coupe de barbe ou une coupe de cheveux ?

Bah, ça dépend quelle coupe, c’est compliqué. On va dire que, j’aime bien faire les grosses barbes bien longues, et les coupes de cheveux dégradées très court en bordures, parce qu’il faut beaucoup de précisions.

The Barber Lodge © David Esnault

Beaucoup de chapeaux sont exposés dans ton shop, tu en as même un sur la tête, c’est une passion ?

Oui, j’aime bien mettre des chapeaux, des bonnets, des casquettes, des couvre-chefs. Je trouve que ça apporte du style, justement par exemple il y a des coupes de cheveux qui ne vont pas avec des chapeaux. C’est quelque chose que j’aime bien. D’ailleurs, il y a des clients qui me demandent d’essayer les chapeaux, ça me fait rire. Je ne dis pas, mais ça pourrait être sympa de vendre quelques chapeaux. Il y a peut-être quelque chose à faire là-dessus, mais pour l’instant, ce n’est qu’une idée. Qui sait à l’avenir.

Un petit mot pour Le P’tit Rennais ?

Merci beaucoup pour cette superbe interview faites dans la bonne humeur (rires). C’était cool, et puis hâte de lire l’article.

 

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