TRANSMUSICALES 2018 : Un jeudi à l’Aire Libre en passant par le Parc Expo !

La quarantième édition des TransMusicales de Rennes s’est tenue du 5 au 9 décembre et a réuni plus de 58 000 participants !


Ce festival à la programmation militante représente l’échange et la convivialité le temps d’un week-end. Loin de l’industrie musicale, Béatrice Macé, directrice et co-fondatrice de l’événement et Jean Louis Brossard, directeur artistique, préfèrent la curiosité artistique sans frontières et mettent donc en avant, de nouveaux artistes.

La comédienne Aloïse Sauvage rencontrée dans le magnifique film « 120 battements par minute » de Robin Campillo était présente au théâtre de l’air libre à St jacques de la lande. Du 5 au 9 décembre, l’actrice, danseuse, chanteuse s’est produit 5 fois, 5 concerts où elle nous transporte dans son monde où elle mixe slam, acrobaties, comédie et chant. 

Une artiste polyvalente à l’expression libre qui sortira son premier EP au printemps prochain. Elle apparaîtra dans le film « Les fauves » aux côtés de Lily-Rose Depp et Laurent Laffite. Cette artiste a la capacité à transformer ses émotions et ses peines en inspiration pour ses shows. Short, basket et chaussettes hautes, Aloïse Sauvage se déplace avec grâce et légèreté, occupe la scène de façon minimaliste, le reste c’est elle qui le fait ! Cette parisienne de 25 ans, issue du monde du théâtre, du cirque et créatrice de ses spectacles, est à suivre de très près.

Au hasard des halls, Le P’tit Rennais s’est stoppé net dans le Hall 3 du MusikHall !

C’est la musique soul et funky du groupe Black Pumas avec la voix du chanteur Éric Burton qui résonne la. Ce groupe joue aussi naturellement que notre volonté de rester jusqu’à la fin. Éric Burton vêtu d’un blazer brillant mais pas noir, rose et de ses lunettes ultra teintée, danse, chante, groove avec comme partenaire son micro, son guitariste Adrian Quesada et ses 4 autres musiciens et puis avec la salle entière en fin de compte.

Entête d’affiche du festival le rappeur et écrivain parrainé par Joey Starr : Disiz la Peste, nous dévoile son nouvel album« Disizilla », un mélange entre Disiz et le monstre asiatique Godzilla, mais Disiz sensible ou monstre super méchant ?

En réalité le rappeur nous narre ses peines personnelles mais aussi ses peines « publiques », les larmes plutôt que les armes, Disiz est bien censé. Le chanteur qui a récemment fait un feat avec Niska « cercle rouge », a mit le feu dans le hall 8 du Parc des Expositions !

Disiz avec en arrière plan sur scène des immeubles fracassés, nous plonge dans la monstruosité dont l’homme est capable, parfois orientalisés ces sons engagés dénonce la société actuelle où « on peut acheter des bébés sur Amazon » selon lui. Son album brûlant et touchant évoque ses souffrances, émotions et sa famille est à écouter de toute urgence.

Merci Les Trans ! Rendez-vous demain pour la soirée du vendredi ! 

Written By: Le P'tit Rennais

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