La Gapette

La Gapette : « c’est encore mieux de venir nous voir »

À l’occasion de la dernière édition du festival Les Meuh’Zikales, à Avessac, Le P’tit Rennais est parti à la rencontre du groupe brétillien : La Gapette. Ils ont débuté en trio en 2007. Ils sont maintenant 6, armés de leurs instruments et de leurs gâpettes encrées sur la tête, sur une scène déguisée en bar Musette aux rythmes de Rock.


De quels instruments est composé La Gapette ?

Le trio, au début c’était: accordéon, contre-basse et guitare avec du chant. On a ajouté la batterie, le banjo et le saxophone.

Que pouvez-vous me dire sur votre dernier album ?

L’album est un peu enregistré comme si on était 6. Il y a quand même des saxos en plus, tout ça. À cette époque, on était 5 mais il y avait un musicien qui faisait un peu de batterie et de saxophone.

© Cécile (Le P’tit Rennais)

Vous êtes plus un groupe de scène ou de studio ?

Plus de scène, en même temps on a que 2 albums en 10 ans donc j’espère (rires). Après on s’est fait plaisir sur ces albums. Il y a eu des invités : du violon, Max du groupe Le P’tit Son (qui sont aussi sur la programmation des Meuh’Zikales), la chorale de l’association Le Bon Scèn’Art qui est venue donner un peu de voix. Ça c’est sur l’album, mais c’est plus l’énergie et le rapport entre nous qui sont sur scène qui ne s’écoutent pas sur un disque. Donc il faut venir aux concerts, c’est bien d’acheter le CD mais c’est encore mieux de venir nous voir.

Vous avez donc fait de nombreux concerts, plus de 900 apparemment, c’est ça ?

Les 900, je crois que c’était il y a déjà 2-3 ans. On a oublié de fêter la 1000ème ! Donc un petit millier sous le nom de La Gapette. On a aussi voyagé à l’étranger ce qu’on ne pensait pas pouvoir faire en chantant en français.

© Cécile (Le P’tit Rennais)

Vous avez voyagé en Europe ?

Oui, c’est déjà pas mal. L’Allemagne, Suisse, les pays frontaliers et un peu les pays de l’Est. On va justement au Sziget en Hongrie. Ça fonctionne, c’est cool. On s’est rendu compte que les étrangers aimaient beaucoup les chansons françaises et qu’ils étaient plus ouverts qu’en France. Ils viennent pour découvrir. Souvent, après le concert, ils cherchent sur Internet ce que veulent dire les paroles et ils reviennent.

Vous avez fait quelques échanges musicaux avec Le Ptit Son, c’est bien ça ?

Ils nous doivent de l’argent en fait (rires). Ça fait très longtemps qu’on les connait. Ils ont commencé un peu avant nous quand même, ils sont un peu plus vieux. L’histoire Ptit Son/Gapette : Max (Le P’tit Son), Dédé (contre-bassiste de La Gapette) était avant dans Le Ptit Son, on s’est beaucoup croisé, plusieurs scènes partagées. C’est nos cousins. Ça faisait longtemps qu’on avait pas partagé de plateau, ils avaient fait une pause. Donc, ça fait du bien de se retrouver.

© Cécile (Le P’tit Rennais)

Comment cette histoire Ptit Son/Gapette a commencé, sur scène ?

Oui, c’était sur scène, il y a 10 ans. J’essaie de me souvenir … Peut-être autour d’un verre ? Je ne sais même plus, j’ai l’impression qu’on se connait depuis tout le temps. C’est ce qu’on dit souvent des groupes : « C’est des copains, des copains » mais ce sont des cousins, c’est la famille. On fait aussi partie du même collectif, Le Bon Scèn’Art, à Vitré. On partage aussi un certain nombre de valeurs sur la façon de faire le boulot.

© Cécile (Le P’tit Rennais)

Vous venez tous de Vitré et ses alentours ?

Non pas tous, un de Saint-Malo, une de Saint-Brieuc, un Rennais, et le trio de Vitré.

Donc un noyau d’Ille-et-Vilaine mais surtout breton. Que pensez-vous de Rennes ?

On a joué il n’y a pas longtemps à l’Antipode avec Les Hurlements d’Léo, il y avait du monde à venir, on s’excuse de ne pas avoir eu d’autre choix que d’avoir des places aussi cher. On espère revenir à Rennes avec plus de monde et des places un peu plus abordables. C’est une ville vraiment cool et c’est une bonne scène, même si on a pas fait beaucoup de dates à Rennes ces derniers temps à par Transat en Ville.

© Cécile (Le P’tit Rennais)

Un dernier mot pour Le P’tit Rennais ?

Merci à toi et au P’tit Rennais.

Merci à vous, La Gapette ! Voici une partie leurs prochaines dates (disponibles aussi sur leur site) :

Written By: Cécile

Le plus important pour moi, c’est d’être soi-même et de rester fidèle à cette pensée. Une description est difficile à faire, c’est dire qui on est alors qu’on ne le sait même pas totalement. Je sens qui je suis mais mettre des mots sur cette sensation me dépasse. Je sais que je suis là pour mes amis, que j’aime mes proches et que je suis sacrément curieuse et bavarde. Mais, je ne sais pas tout sur moi, et ça l’avenir me le dira, je n’attends que ça.

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