BARS EN TRANS : Trans hallucinatoire du Vendredi !

Vendredi, quel jour formidable, l’oraison des promesses d’un week end chatoyant, remplie d’extases sociales et culturelles. Encore plus en ce début de Décembre, lorsque la ville s’anime et passe en mode Trans. On vous fait le retour de nos pérégrinations durant cette journée.


Bien sûr, ce rapide aperçu n’est en aucun cas exhaustif. Il nous faudrait avoir le Kage Bushin No Jutsu (les moins de 30 ans comprendront) pour pouvoir tout écouter. Nous avons donc choisi de jeter notre dévolu sur ce qui pouvait plus nous chatouiller les tympans dans le bon sens du terme.

Nous sommes donc allés pour commencer au Pennylane. Institution dans la classe et la sobriété, le bar nous proposa pour cette journée un line-up placé sous le signe du rock et de l’hallucination. Nous avons pu rester pour les premiers groupes et nous gorger un temps soit peu de leurs atmosphères. Modern Men nous a agréablement surpris. Ce duo de Rouen qui fabrique des sonorités à base de punk, de tôle et de tuyaux, nous à tout de suite pris à la gorge. On en redemandait. Dommage que le lieu ne se porte pas à l’accueil de grandes foules. On a passé une grande partie du live à le suivre sur les écrans du bar. Par la suite, nous nous sommes rendus à la Suite, autre lieu incontournable de la nuit rennaise.

© Vincent Geley

Le line-up était selon mo,i l’un des plus intéressants des Bars en Trans, surtout avec Joanna, une petite pépite rennaise qui n’attend qu’à exploser. Malheureusement, à notre plus grand désarroi, elle a dû annuler sa prestation pour souci de santé. Ce qui ne nous a pas empêché d’apprécier le reste.

Nous sommes restés pour le show d’Aurore de St Baudel. Nous étions passés un peu à côté lorsque que nous avions préparé la journée. C’est une très belle surprise, on espère vraiment qu’elle va percer. Son projet allie les racines new-wave du passé avec les sonorités pop actuelles. Le cocktail donne quelque chose de fragile, de métaphorique, mais aussi de puissant. On ne sait jamais où elle va nous amener : dans une intimité personnelle ou bien dans une grandiloquence sonique. Pour une personne qui est toute seule sur scène, c’est très fort !

© Vincent Geley

Pour finir, nous avons suivi les foules qui convergeaient vers le point culminant de la soirée : Le 1988 Live Club.

Toutes les têtes du festivals y étaient présentes. L’ensemble du line-up était très rap, mais le vendredi laissait plus de place à des groupes plus expérimentaux. On a pris des grosses claques cosmiques avec SÜEÜR et Glauque. Dommage que le public n’était pas plus au rendez-vous en ce début de soirée. Que cela soit la scénographie ou bien juste les projets artistiques, tout était au rendez-vous pour passer un moment d’anthologie. SÜEÜR est un groupe qui va sans aucun doute éclater ces prochaines années, en tout cas, on l’espère.

C’est intéressant de voir la similarité dans les univers de ces derniers groupes, entre le Rap et le Noise, entre Odezenne et Bagarre. Compliqué sans aller les voir. On vous incite à le faire par ailleurs pour vous forger votre propre avis, il n’y a que l’expérience du live qui compte, c’est ce qu’il faut au final retenir de ces Bars en Trans.

Photographie : Vincent Geley

Written By: L'Hermite Sombre

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