La Clef des Champs ouvre l’été, Chauffer dans la Noirceur arrive…

C’est dans un écrin de nature normande que nous partons en vadrouille. Plus précisément à Chauffer dans la Noirceur, mon festival de coeur. Du 13 au 16 juillet, c’est reparti pour un moment de chill et de folie. On vous fait le point sur ce qui s’y trame.

Tout d’abord, loin des line ups copiées-collées de bien des festivals, Chauffer dans la Noirceur a le don de programmer des artistes souvent peu connus et de se distinguer de ce qui se fait partout. Chaque année, des surprises incroyables nous laissent des souvenirs indélébiles. Mais c’est aussi une communauté de festivaliers haute en couleurs. Tous les ans, j’ai la joie de retrouver les mêmes irréductibles, toujours prêts à faire la fête et passer du bon temps, sur la plage, à siroter un Ricard (à consommer avec modération, bien entendu !).

Petit tour d’horizon de cette édition :

IBEYI

Les sœurs afro-françaises-cubaines reconnues pour leur chœur et leur participation à l’album d’Orelsan La fête est finie vont sûrement mettre l’ambiance! Entre méditation et incantation tribale, ce projet artistique ne nous laissera pas de marbre.

MERYL

On l’a déjà croisée à l’Antipode où elle a tout retourné ! Avec un rythme effréné et une énergie incommensurable, MERYL est le symbole afro féministe du moment ! Elle va vous faire voyager dans ses sonorités créoles et son univers sombre et social ! Attendez-vous à être surpris car le game n’est pas prêt pour ce talent!

LOUS AND THE YAKUZA

On était en 2019, juste avant le Covid, on avait loupé de peu de pouvoir la rencontrer et lui poser quelques questions sur son univers. Depuis, Lous a explosé dans tous les sens, artiste résolument internationale. Cette actrice , mannequin et chanteuse belge et congolaise, nous proposera son projet aérien et moderne. Une lecture du RnB et de la Soul qui fait du bien à la francophonie.

I AM FEZ

Si on peut mettre en avant les projets rennais, on ne va pas se gêner ! Issu de la scène electro du coin, on l’a souvent vu bourlinguer à Texture, I’m From Rennes ou d’autres délires dans ce genre. La bête n’est donc pas inconnue du live. L’expérience sonore , faite de bric-à-brac, peut être comparée à celle d’artistes tels qu’El Maout ou encore Marc Rebillet, dont il a emprunté le Fez comme emblème. I AM FEZ c’est un moment d’énergie et de pulse garanti !

Un festival qui mérite qu’on en parle !

Chauffer dans la Noirceur, ce n’est pas que de la musique. C’est aussi des activités de foufou en journée, comme le très fameux tournois de Bourkar ou encore pleins d’autres animations dont le festival a le secret.

En somme, il s’agit d’un festival écocitoyen dans un espace protégé non loin du Mont-Saint-Michel. Pour cette raison, il s’agit à mon sens d’un événement qui mérite d’être connu. Cela fait dix ans que j’y vais cette année, c’est bien pour une raison : l’alchimie parfaite qu’on retrouve dans aucun autre festival entre le lieu, le festival et ses festivaliers ! Une trinité sainte qui se perd au fil des années au profit de festivals sans âme où le maître-mot est l’argent.
Sur ce, on se voit la semaine prochaine : emoji de boomer :