Alex Montembault et November Ultra : les révélations de l’année !

Ce jeudi 12 Octobre avait lieu le concert de November Ultra, au MeM. En première partie jouait l’artiste Alex Montembault. Retour sur cette soirée envoûtante.


Sous le chapiteau, des miroirs parsemés ici et là reflètent les lumières de la scène tandis que les projecteurs créent une fumée enchanteresse : le Magic Mirrors porte bien son nom. Nous sommes déjà dans l’ambiance.

La première partie débute avec Alex Montembault

Vêtu de noir et accompagné de sa guitare sèche et de son piano, l’artiste se présente et nous explique comment November Ultra l’a fait grandir musicalement, puis commence à chanter. S’il est encore méconnu de la plupart des spectateurs, il séduit en un instant la foule, aimantée par sa voix angélique. Il nous fait découvrir ses titres tels que Je ne veux plus descendre, Décembre, Loin des Ombres, On m’a dit ou encore L’envie Folle. L’artiste nous présente également une reprise de Michel Polnareff Qui a tué grand-maman, une chanson qui l’a marqué et lui rappelle son enfance. Sa voix céleste et ses paroles émouvantes touchent les spectateurs au plus profond d’eux. Le public est définitivement conquis.
C’est la plus belle première partie à laquelle j’ai pu assister. Je vous conseille d’aller découvrir l’artiste (https://lnk.to/Alex_Montembault_Loin_Des_Ombres) et lui souhaite une belle carrière musicale!


Arrive ensuite November Ultra

Le Magic Mirrors est fourmillant de fans mais aussi de +1, venus accompagner leur moitié et découvrir l’artiste. Elle arrive sur scène, acclamée par la foule, et introduit la soirée avec Bedroom Walls a cappella. Le public est déjà charmé.


La chanteuse nous explique avec beaucoup d’humour que ses chansons seront quasiment toutes en anglais (certaines en espagnol, pour faire honneur à ses origines), parce qu’elle ne voulait pas que sa mère puisse comprendre les paroles de ses chansons, ce qui fait beaucoup rire les spectateurs. Sa mère est d’ailleurs là ce soir avec elle, car elle a décidé de la suivre dans sa tournée. Une belle preuve d’amour et de complicité.
Accompagnée de sa guitare Gretsch, la guitare de son coeur, elle commence par Thelma & Louise, une chanson écrite en pensant à un crush, pour dire « je t’aime » pour la première fois. November Ultra nous dit « je t’aime », le public le lui dit aussi.


Puis, Nicolas Lockhart arrive sur scène pour l’accompagner au synthé. Elle nous fait (re)découvrir ses chansons aux sujets parfois sensibles : Over & Over & Over, qui parle de la dépression puis Miel, dans laquelle elle explique ne pas vouloir se marier ni vouloir d’enfants, et qu’elle ait dû le faire accepter à son entourage. S’enchaînent ensuite les titres Open Arms, Septembre, Le Manège ou encore Novembre, qui continuent d’ensorceler la foule.
La chanteuse nous parle de ses origines espagnoles, de son grand-père, qu’elle aime tendrement, et nous fait découvrir une chanson espagnole qu’il lui a apprise dès qu’elle a su parler.

Le concert se cloture avec Nostalgia / Ultra, en hommage à ses grands-parents. « Mes grands-parents sont toujours en vie, mais je ne vois pas pourquoi il faudrait seulement faire hommage à des personnes qui ne sont plus là ».
November Ultra part sous l’acclamation du public, puis revient pour un rappel digne de ce nom : elle nous joue Come Into My Arms, Corazón Caramelo, puis fini en beauté avec Soft and Tender. « Pouvez-vous me faire des bruits d’oiseaux? ». Le public s’en donne à coeur joie. « Rennes… vous vous êtes découvert un talent, on est d’accord ? J’ai l’impression d’être dans Petit BamBou ». La foule finit la chanson à l’unisson, telle une chorale formée, des lumières à la main. Un clap de fin magique, qui restera gravé dans les mémoires.


Merci pour ce concert majestueux que l’on n’oubliera jamais.

Written By: Manon Payet